De la tyrannie
Hier, je suis parti aux États-Unis, invité par M. Jeffrey Tucker à prendre la parole à la conférence annuelle de son Institut Brownstone. Le sujet : la tyrannie. Il m’a laissé un choix très ouvert, ne me donnant comme fil conducteur que ce mot, « tyrannie », rien de plus, rien de moins. J’étais libre d’en faire ce que je voulais.
Hier, j’ai donc embarqué sur mon vol United Airlines à Bruxelles. L’heure de départ prévue était minuit moins cinq. Et je le dis littéralement : 23 h 55. Bien sûr, c’est aussi un moment symbolique, si proche de l’élection du siècle aux États-Unis. On pourrait dire, avec un peu de légèreté dans le langage de la vie, qu’il est minuit moins cinq lorsqu’il s’agit d’éviter la tyrannie en Amérique. Et selon l’endroit où nous nous trouvons lorsque nous regardons ce spectacle de la vie, c’est soit Trump, soit Harris qui convoite le trône de la tyrannie.