Nous avons lu la lettre de candidature de Monsieur Arnaud-Aaron Upinsky à l'Académie française. L'élection devait se tenir le 27 mars 2025 mais a été reportée. Les arguments qu'il soulève reprennent les analyses de plusieurs de ses ouvrages, 2+2=5. De nouvelles mathématiques pour une nouvelle société, La perversion mathématique. L'œil du pouvoir et La tête coupée. Le secret du pouvoir, Enquête au cœur de la censure et Macron, le Président ventriloque.
Chacun de vous peut prendre sa plume pour exprimer, dans son propre style, son soutien à la candidature de Monsieur Arnaud-Aaron Upinsky mais au-delà de la personne, il y a une nécessité impérieuse de retrouver nos valeurs fondamentales, la raison, l’intelligence et le bon sens.
12e lettre de candidature à l'Académie française
Voici, notre courrier de soutien :
Monsieur Amin Maalouf,
Secrétaire perpétuel de l’Académie française
23, Quai de Conti
75006 Paris
Objet : soutien à la candidature de Monsieur Arnaud-Aaron Upinsky à la succession M. Jean-Denis Bredin au fauteuil F3.
Monsieur,
J’ai lu la lettre de candidature de Monsieur Arnaud-Aaron Upinsky dont les analyses sans concession laminent radicalement les parasites de nos pensées et portent un diagnostic inquiétant qui engage notre pronostic vital.
Nos cerveaux ne parviennent plus à penser clairement tant ils sont enkystés de mensonges et handicapés par les carences volontaires infligées à notre éducation.
Nos cœurs ne parviennent presque plus à battre au rythme des valeurs fondamentales qui nous ont permis de faire civilisation.
Nos corps sont lents à se mouvoir pour défendre le bien et combattre le mal.
Nombreux sont ceux qui ont bradé leur âme, se sont amputés de leur propre conscience, illusionnés par leur égo, hypnotisés par la richesse, la renommée ou le pouvoir. Leur monde se rétrécit car ils ne doivent plus ni voir ni entendre celles et ceux qui persistent à discerner clairement ceux qui, en vendant leur âme, ont absolument tout perdu. Ces misérables vaniteux et emplis de morgue ont une soif inextinguible d’opulence et de contrôle qui les pousse à propager toujours plus de souffrance.
Le constat de Monsieur Arnaud-Aaron Upinsky se vérifie un peu plus chaque jour. « On marche sur la tête – Le monde est fou – L’inversion des valeurs est totale ».
Les paysans qui nous nourrissent sont « assassinés », les médecins doivent obéir à un Ordre qui punit ceux qui osent encore soigner, les instituteurs et professeurs sont harcelés lorsqu’ils veulent enseigner et protéger leurs élèves, les enfants sont instruits à la perversion, la Justice libère les criminels, tout particulièrement les pédophiles, tandis qu’elle condamne les innocents, les institutions ne protègent plus les citoyens mais les industriels qui empoisonnent chaque jour un peu plus notre eau, nos aliments, notre air et nos corps alors même que nous n’avons jamais financé autant d’institutions pour la protection, etc.
Sénèque, Victor Klemperer, Arthur Kœstler, Jean-François de Laharpe, Hannah Arendt, le Dr Ariane Bilheran, Me Virginie de Araújo-Recchia, Arnaud-Aaron Upinsky, Gustave Le Bon, et combien d’autres encore, dénoncent l’arme de ces crimes qu’est la perversion du langage. Cette manipulation monstrueuse qui habille le mal de vertu et hypnotise les foules pour leur faire accepter que « la guerre c’est la paix, que l’esclavage c’est la liberté » et qu’un poison est un vaccin.
La volonté de Richelieu dans la mission assignée à l’Académie française prend tout son sens : « la fondation de l’Académie française par Richelieu en 1635 marque une date importante dans l’histoire de la culture française, c’est parce que, pour la première fois, les débats d’une assemblée de lettrés ont été considérés comme pouvant jouer un rôle éminent dans le devenir de la société et de la nation. […] le respect du bon usage s’impose plus que jamais. ».
Ainsi Jean-François de Laharpe dans son Discours De la guerre déclarée par nos tyrans… de 1794 : « Quand la raison étonnée jette les yeux sur ces inconcevables discours répétés à toutes les heures et à toutes les tribunes par les dominateurs en chef ou en sous-ordre ; quand elle observe ce langage inconnu jusqu'alors aux oreilles humaines, ce mélange inouï de dépravation monstrueuse et de rhétorique puérile, de jactance emphatique et de grossièreté triviale ; la démence s'énonçant par axiomes comme la raison ; le crime se rehaussant ridiculement pour paraître fier comme la vertu. ».
Ainsi, le Dr Ariane Bilheran est ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm), philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie est spécialiste de la paranoïa, de la perversion, du harcèlement et des manipulations. Ses ouvrages, Psychopathologie du totalitarisme et Le débat interdit font écho avec la mission même de l’Académie française. Ainsi, écrit-elle : « La corruption du langage constitue le socle fondamental de l’instauration des tyrannies. Mais ce que l’on pensait circonscrit à l’usage d’une sophistique médiatique et politique, on finit par découvrir que cela touche aussi ce que les sciences ont de plus précieux : le langage mathématique. […] L’idéologie fera tout pour quitter le sens des mots, qui ne serviront plus à nommer le réel, mais à faire advenir le délire dans la réalité, et à tordre la réalité à l’image du délire. ».
Ainsi, Monsieur Arnaud-Aaron Upinsky, mathématicien, linguiste, historien des sciences et expert en systèmes logiques en fait la démonstration incontestable et incontestée dans son livre La tête coupée, le secret du pouvoir : « Hitler, Lénine, Rousseau, Luther, Marx… tous ceux qui ont bouleversé l’ordre établi ont commencé par annoncer leur doctrine et faire leur propagande avant de prendre le pouvoir. Notre servitude prend sa source dans le langage. La libération du langage est le langage de la libération. ».
Ainsi Me Virginie de Araújo-Recchia dans son livre La France sacrifiée ? démontre-t-elle qu’un seul mot peut mener à la guerre et à l’arbitraire : « Quelques hypothèses concrètes de menaces… pandémie, même sans virus circulant, une telle menace sanitaire reste « prévisible », risque diffus d’attaques terroristes futures… risques de tempêtes même si le lieu et la date sont inconnus de tels évènements sont « prévisibles », risque de pénurie alimentaire ou énergétiques, risque de mouvements sociaux, de crise politique ou économique, risque de cyberattaque ou panne technique. Avec une telle latitude, le président pourrait déclencher ce régime de pleins pouvoirs au profit de l’exécutif de façon quasi-permanente sur la base se scénarios hypothétiques parfois très spéculatifs.[…] Les possibilités d’abus et dérives attentatoires aux libertés sont manifestes et inquiétantes. ».
L’« indifférence de plus en plus croissante qui amène les individus à ne se préoccuper que de leurs intérêts immédiats » (Gustave Le Bon) nous livre au totalitarisme qui n’épargnera personne puisque qu’il détruira tout, à commencer par l’humanité. D’aucuns qui pourraient survivre dans un tel enfer de dépossession des corps, des esprits et des âmes, le voudraient-ils ?
C’est donc bien entre vos mains que se trouve la solution d’un retour à la vie, de l’ancrage de nos valeurs fondamentales, et de la remise à l’endroit de la raison, de l’intelligence et du bon sens.
Comme le disait Hannah Arendt dans La crise de la culture, chapitre « Sa portée sociale et politique » – 1961 « Les objets culturels, dont l’excellence se mesure à leur capacité de soutenir le processus vital et de devenir des appartenances permanentes du monde. […] Le monde devient inhumain, impropre aux besoins humains – qui sont besoins de mortels – lorsqu'il est emporté dans un mouvement où ne subsiste aucune espèce de permanence. »
Or, l’Académie française est bien l’une de ces permanences, ce socle fondamental nécessaire à l’instruction de nos enfants, cette boussole pour nous guider dans la tourmente, ces fondations nécessaires à toute civilisation.
Mais également, comme le rappelle Monsieur Arnaud-Aaron Upinsky : « La principale fonction de l’Académie sera de travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences. » (Article 24 des statuts).
Vous avez les moyens d’agir du fait de votre totale indépendance, financière et légale en tant que juge de fond et de forme au pouvoir souverain et en dernière instance, et, je vous cite : « L’Institut et les académies s’administrent librement. Leurs décisions entrent en vigueur sans autorisation préalable. Ils bénéficient de l’autonomie financière sous le seul contrôle de la Cour des comptes. ».
Je terminerai sur l’apparat et le prestige de l’Académie française qui sont un juste témoignage des missions qu’elle porte, se doit de défendre et par voie de conséquence, des responsabilités qu’elle endosse. Monsieur Arnaud-Aaron Upinsky est un fervent défenseur de la langue française, dont l’intégrité, la sincérité, la pugnacité et l’exigence de l’excellence correspondent aux qualités du Cardinal de Richelieu qui imposait la suprématie des intérêts publics sur les intérêts privés et ne considérait aucun grand du royaume à l’abri des lois.
Je vous remercie, Monsieur le Secrétaire perpétuel, pour l’attention que vous aurez portée à ce modeste courrier et vous présente mes respectueuses salutations.
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