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Valérie vous offre son témoignage comme un cadeau

Valérie a fait le déplacement des Ardennes pour venir participer à cette soirée organisée par l'association On a eu not' dose le 28 juin 2025. Une soirée conviviale et musicale, lors de laquelle Chloé Sage a donné un récital intimiste, et qui réunissait des victimes, des bénévoles, les membres de l'association et de nombreuses personnes qui soutiennent l'association et les actions qu'elle mène

 

                        Elle s’exprime avec une grande douceur, et un petit filet de voix qui sollicite toute l’attention de son interlocuteur ou de l’audience. Ses yeux pétillent de vie, son visage angélique arbore un sourire, tendre, amical, compatissant, accueillant.

Si au premier abord, on pourrait la penser femme-enfant, il n’en est rien. Elle est la maman de deux jeunes filles de 18 et 15 ans, et était une femme très dynamique, qui adorait son métier. Elle tenait un commerce, était attaché à créer du lien entre les associations les commerces, les entreprises environnantes et les institutions et enfin, elle était très active au sein de  l’association des commerçants et de France-Parrainages, en tant que marraine. Elle insufflait beaucoup d’énergie commercialement, humainement et socialement parlant. Elle adorait être au contact des personnes de tous horizons pour créer des partenariats commerciaux et s’épanouissait, non pas à vendre quelque chose, mais à conseiller dans les choix, afin d’embellir la vie de ses clientes. Son travail la passionnait et je ne crois pas me tromper en disant que Valérie aime profondément les gens.

                        Il y a d’abord eu ce confinement à l’impact terrible. Et puis il y a eu cette première injection en mai 2021, des maux de tête insupportables et l’apparition de diverses douleurs surprenantes que son nouveau médecin généraliste, trouvé à la hâte, attribua à autre chose, du stress et de la fatigue, … puis la deuxième injection en juillet 2021 suivi de deux opérations. Comme tant d’autres elle ne souhaitait pas être « injectée » mais elle ne pouvait se permettre de perdre son emploi. En décembre 2021, il lui a fallu recevoir une troisième dose, car elle devait voyager pour son travail.

                        À partir de là, son efficacité s’amenuisant, ce fut la descente aux enfers : elle ne parvenait plus à trouver la force de travailler, et se sentait sur une profonde résistance avec son propre corps malgré elle ! Son corps était une collection de douleurs insupportables, incessantes devenues invalidantes ! Elle, si dynamique et sportive, était sans cesse épuisée. Savez-vous ce que c’est de souffrir terriblement ? Une heure, une journée ? Une semaine et finalement des années, jusqu’à oublier totalement ce qu’est la sensation de se sentir simplement bien. Elle s’est vu attendre plus de 5 mois entre ces examens, plus d’une dizaine d’IRM, de scans, de radios, de biopsies de scintigraphies, prises de sang, etc. Valérie reçut un courrier du  centre anti-douleur de Reims qui lui annonçait 18 mois d’attente et lui demandait si elle maintenait ou non le rendez vous ! Elle qui souffrait constamment, des douleurs variant en intensité avec des épisodes paroxystiques l’obligeant à rester alitée. Pour faire face à cet abandon de la médecine, à cette tragique incompréhension du système de santé, elle a du trouver au plus profond d’elle-même une force de résilience. Elle y perdra peu à peu tout espoir d’être prise en charge, soulagée, aidée ; Valérie n’a plus confiance.

                        C’est ce que Valérie a vécu ! À l’appui de cet arsenal d’analyses qu’elle a réalisées, pour ne pas dire subies, les médecins diagnostiquent plusieurs pathologies dont certaines incurables. À l’instar de nombreuses victimes de ces monstrueuses injections, aucun médecin ne prend l’initiative de chercher l’origine du mal. Sans chercher ni approfondir, le premier diagnostic, facile à poser, est celui du burn-out. Valérie va expérimenter la morphine, les anti-douleurs, la kétamine, plusieurs heures d’injections toutes les 6 semaines, de l'oxygène, et puis une béquille, un fauteuil et toutes sortes d’autres traitements.

Elle était indépendante et pleine d’énergie et ne sait pas demander de l’aide tant elle est habituée à être autonome, à se débrouiller seule ; et puis c’est délicat parce que nombreux sont ceux qui proposent, rares sont ceux qui passent à l’acte et très rares sont ceux qui parviennent à assumer la charge que représente par exemple un trajet en fauteuil roulant ou encore la souffrance que l’on ressent à voir quelqu’un dans la douleur sans que l’on ne sache rien faire pour aider. L’isolement s’amorce. Elle ne peut plus répondre aux invitations tant elle est épuisée alors, petit à petit, les amis s’éloignent. Les relations sociales prennent moins de ses nouvelles et elle se sent trop vite oubliée par tous ces commerçants à qui elle tant donné d’énergie, ces connaissances qu’elle côtoyait pourtant tous les jours et dont elle se sentait proche, et enfin ceux qui étaient ses amis. Mais dans cet éloignement, il y a aussi la peur, le déni de la toxicité du « vaccin », les souffrances de Valérie, … ; voir Valérie c’est y faire face, alors on s’éloigne, on met des œillères et on se préserve dans le déni.

Ses deux filles ont dû mûrir très vite. Victimes collatérales de ces injections, elles doivent affronter leur propre douleur de voir leur maman diminuée, dans la souffrance, dans le handicap. Elles apprennent à prendre soin de leur maman et doivent très vite gagner en autonomie. Oubliés, l’insouciance, la folie douce de l’adolescence, les petites ou plus grosses peines que l’on peut partager avec une maman disponible et à l’écoute. Et puis, est-ce possible d’embrasser la vie de tout son cœur et de rire aux éclats quand sa maman souffre et peine dans tous les actes du quotidien ? Valérie a deux filles magnifiques, gentilles et dévouées.

 

Quelle est la cause de son état ? Elle lit, apprend, recherche, fouine et finit par devenir son propre soignant à devoir en apprendre les procédures de la MDPH et d’invalidité à son propre généraliste visiblement pas formée sur le sujet et submergée par ces procédures administratives imposées qui sont considérables, énergétivores, laborieuses et non rémunératrices. Elle avait toute confiance en la médecine, en les médecins, ce n’est plus le cas, ça ne peut plus l’être ! La médecine d’aujourd’hui n’est plus à l’écoute du patient comme l’art pratiqué par la médecine d’antan fidèle au serment d’Hippocrate et ayant pour vocation le soin apporté à son patient. Nul ne veut plus se remémorer la période Covid, ne veut plus analyser ou même juste constater les effets secondaires des vaccins. Comment soigner si l’on est dans le déni de l’origine d’un mal ? Elle sait maintenant choisir le bon médecin et est toujours en recherche d’un bon généraliste car ces docteurs spécialistes qui la suivent aujourd’hui se trouvent à plusieurs heures de route. Même si des consultations en visioconférence sont parfois possibles, cela ne remplace pas un médecin traitant qui vous connaît, vous suit et fait le lien avec les spécialistes. Elle a su redonner de la confiance à ces docteurs spécialisés et espère qu’ils trouveront des réponses dans ces multiples analyses. Reste toutefois le fait que Valérie est seule, tellement seule… d’autant plus seule que sa vie d’avant pullulait de contacts au quotidien.

En 2023, à la lecture hasardeuse d’un article en ligne dans le journal de l’Allier La Montagne, elle prend immédiatement contact avec Mathieu Dubois, fondateur d’AAVIC TEAM, et c’est un nouveau souffle. Elle n’est plus seule, elle trouve des réponses, du réconfort, du soutien. Fin 2024, elle voit des  améliorations en prenant de la vitamine D sur conseil de Jean-Marc Sabatier, « un Grand chercheur » dit-elle, et elle parvient enfin à se sevrer de la morphine. Mais ses troubles neurologiques, moteurs musculaires articulaires et physiologiques continuent d’évoluer presque chaque jour, une douleur en remplace une autre ou s’ajoute, elle perd la vision d’un œil, n’entend plus d’une oreille, subit des opérations pour retirer du « mauvais », son corps ne sait plus se défendre, elle souffre d’étranges sensations de brûlures, de morceaux de verre dans la plante des pieds, de l’épuisement dans tous ses muscles. Les douleurs la contraignent à une constante adaptation pour continuer à vivre… les tâches quotidiennes à réaliser, son corps qui souffre et un mental qu’il faut maintenir tant bien que mal !

Dans le cadre de l’opération de parrainage démarrée par Cécile Maïchak, Jérémie Mercier est son parrain. Il lui a fait parvenir ses livres qui lui ont beaucoup appris et a beaucoup échangé avec elle sur notamment son alimentation,

Valérie reste souriante là où nombre d’entre nous ne le seraient plus du tout. Elle vit dans l’instant présent et profite de chaque moment plus intensément qu’avant. Décidée à rattraper ses années perdues traverser ses douleurs se réinventer, elle aide aujourd’hui des victimes dans leur démarche au sein de l’adaptation. Elle a adopté un jeune chiot, Nala, une golden retriever qui la booste et la suit fidèlement. Chacune s’adapte désormais à l’autre pour casser son isolement sa solitude et lui redonner de l’affection. Nul doute que la jeune chienne, malgré la fougue due à sa jeunesse prend bien soin de Valérie, compatit et lui donne beaucoup d’amour.

Ce soir Valérie a témoigné. Cela ne fait pas longtemps qu’elle ose prendre la parole pour faire connaître les effets délétères de ses injections. Bien qu’elle ait écrit à plusieurs journaux dans sa région, il n’y a pas eu d’article. Elle était à Padoue lors d’un rassemblement internationales pour les victimes de ces vaccins et a vécu, avec Mathieu, Julia, et d’autres victimes des moments intenses, puissants, déchirant face à un public compatissant, empathique et admiratif du courage dont chacune d’elle fait preuve.

Ensemble, ils ont réalisé deux clips qui dénombrent plus de 100 000 vues pour informer qu’il est plus que temps que les victimes des effets secondaires de ces injections et du Covid long soient enfin entendues, considérées, prises en charge et reconnues en 2025.

Ce courage pour faire cadeau à autrui de leurs expériences et espérer ainsi sauver ceux qui ne savent pas ou tout au moins les faire réfléchir.

 

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