Le 16 janvier 1945 Hitler se réfugie dans un bunker dans lequel il se serait suicidé le 30 avril.
La veille, il rédige un testament et désigne son successeur, le commandant en chef de la marine allemande Karl Dönitz. Toutefois, la constitution de Weimar (du Reich) du 31 juillet 1919 impose le suffrage universel pour l’élection du président de la république. Il agit ainsi tel un dictateur avec les pleins pouvoirs.

Là encore, la volonté du peuple est totalement ignorée. La reconnaissance internationale de son successeur implique la reconnaissance du principe de la dictature et donc également la validité de tous les actes signés par Hitler. Ainsi, l’attribution des pleins pouvoirs aux Gau Weiter, Weiner et Bürgel et conséquemment la validité de la réquisition des alsaciens pour Oradour sur Glane. Il ressort donc la reconnaissance du principe des enrôlés de force qui aurait du être pris en compte lors du procès concernant le massacre d’Oradour sur Glane.
Le général Alfred Jodl, du haut commandement de l’armée du Reich signe un acte de rédition militaire le 7 mai 1945 à Reims. Un acte identique est signé le lendemain, le 8 mai 1945, par plusieurs hauts gradés allemands à Berlin. Ces deux réditions sont signées au nom de l’Allemagne et non du Reich (lois Schaef août 1945).
Le général Alfred Jodl sera exécuté à Nuremberg le 16 octobre 1946.
Ce n’est qu’en 1977, que Dönitz confirme la capacité du général Jodl à signer l’acte de rédition.
On peut noter aussi la non-validité juridique de l’acte de reddition en faveur de l’Italie. En effet, Rodolfo Graziani avait délégué pouvoir de signature au général Karl Wolff. Mais c’est Wenner qui signera l’acte, sans les pouvoirs requis puisque Karl Wolff ne pouvait pas lui donner délégation pour la signature. Là encore, on note la volonté de donner l’apparence du légal à un acte qui n’a pas de valeur juridique.