Les zones à faibles émissions sont présentées comme des zones où sera améliorée la qualité de l’air au sein des plus grandes agglomérations. Le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires souhaite rendre les déplacements moins polluants et confirme les 40 000 décès annuels liés aux particules fines mis en balance avec les 50 % de Français habitant dans de grandes agglomérations. Ils affirment que ces particules proviennent des gaz d’échappement des voitures.
Est-ce réellement le cas ? La pollution de l’air par des particules fines n’est-elle due qu’aux gaz d’échappement ? Quelles particules sont les plus dangereuses ? Quelles pourraient être les autres sources de pollution ?
Il est vrai que les véhicules à moteur à combustion interne les plus récents atteignent des niveaux d’émission de polluants très bas (0,02 mg/km). Le dioxyde de carbone provenant des gaz d’échappement n’affecte pas la qualité de l’air urbain. Les filtres (en amont et en aval de la combustion) sont aujourd’hui si bons qu’ils ont même tendance, dans certaines conditions atmosphériques, à purifier l’air ; c’est-à-dire à en extraire plus de particules qu’ils n’en émettent !
Il convient toutefois de se poser la question de la toxicité des particules selon leur composition et leur taille pour déterminer si, vraiment, le progrès annoncé quant à l’amélioration de la santé est avéré.
Notons tout d’abord que les particules en suspension PM10 sont des particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (poussières que l’on peut inhaler), tandis que les PM1 sont inférieures à 1 micromètre et pénètrent plus profondément dans l’appareil respiratoire.
Les preuves scientifiques suggèrent que les particules ultrafines pénètrent plus facilement dans la circulation sanguine, les poumons humains et vont même jusqu’à traverser le cerveau pour possiblement s’y accumuler.
Les moteurs GDI (à injection directe d’essence) offrant une consommation de carburant plus faible que les moteurs PFI (à injection séquentielle) sont responsables de l’augmentation des émissions de particules fines et ultrafines. En moyenne, elles sont 5 fois plus importantes.
La nature des particules émises par les véhicules diesel est légèrement différente que celles émises par les véhicules à essence. Les particules de moteurs GDI sont de l’ordre de 2,3 nanomètres tandis que celles des moteurs diesel sont de l’ordre de 100 nanomètres. Nos bons vieux moteurs diesel sont-ils finalement si toxiques ?
QUELLES AUTRES SOURCES DE POLLUTION ?
Nous sommes particulièrement surpris de lire que les gaz d’échappement ne sont absolument pas la principale source de pollution de l’air. En effet, la principale source de particules primaires provenant du transport routier soit 60 % de PM2,5 et 73 % de PM10 ne proviennent pas des gaz d’échappement !
USURE DES FREINS ET PNEUS
Plusieurs études indiquent que la pollution due à l’usure des pneus est 1 850 à 3 650 fois plus polluante que les émissions de gaz d’échappement. Cette source de pollution n’est PAS réglementée.
La principale source de pollution provient de l’usure des freins et des pneus. Les SUV, plus lourds et moins aérodynamiques dont la charge augmente avec le poids d’une batterie électrique génère une usure plus importante des pneus et donc une pollution plus importante. Une batterie de 500 kg entraîne une augmentation d’émission de pneus 400 fois plus élevée que l’échappement lui-même.
« Les véhicules dont le freinage est assuré en tout ou en partie par un système de freinage « régénératif », comme les véhicules électriques, émettent beaucoup moins de particules lors des phases de freinage. Par contre, la masse généralement plus élevée de ces véhicules va augmenter l’usure des pneus et de la route. Il n’est actuellement pas possible de faire la balance entre les deux effets, d’autant que leur importance relative dépend du type de route et du style de conduite. » (Canopea).
« Il y a particules fines et particules encore plus fines ! Les particules arrachées aux plaquettes de frein pénètrent profondément dans l'organisme humain, c’est entendu. Leur taille est proche de celle d'un virus, de l'ordre de 10 nanomètres : c'est mille fois plus petit que les particules les plus fines réglementées à la sortie de l'échappement, les fameuses PM10 » (Challenges)
La perte de masse des pneus théorique de 200 milligrammes par kilomètre est déjà 44 fois élevée que la réglementation sur les gaz d’échappement qui est de 4,5 mg/km. La majeure partie de la masse du pneu correspond à des particules PM10 (11% < PM 2,5) alors que celles des échappements sont inférieures. Cependant, ces 11% sont à eux seuls 400 fois plus élevés que les émissions de gaz d’échappement. Les pneus perdent de la matière qui conduit à une pollution par microplastiques dans les cours d’eau et des particules ultrafines dans l’air. Ces particules sont volatiles sur 600 mètres aux alentours en lieu et place des 200 mètres pour les plus grosses. Plus la conduite est agressive ou les pneus sous gonflés ou le véhicule lourd et plus l'usure des pneus est importante, passant du simple au double.
Les consommateurs ne sont pas informés et les réglementations sont obsolètes, ne se préoccupant que des gaz d’échappement.
Il convient également de se poser la question des composés utilisés pour la fabrication des pneus, caoutchouc synthétique ou naturel et autres additifs dont on connaît la cancérogénicité de certains.
LA GÉOINGÉNIERIE
Enfin, dès lors que le ministère, le gouvernement et les élus disent se préoccuper de notre santé et présentement de la qualité de l’air comment se fait-il qu’aucune suite ne soit donnée aux demandes de l’association Acseipica concernant les épandages aériens, ces quantités massives de particules pulvérisées quotidiennement dans notre atmosphère, soit des dizaines de millions de tonnes de molécules atomiques (mille fois plus petites que les nanoparticules !) épandues par an ?
Deux députés qui ont eu le courage de soulever la question devant l’Assemblée nationale en 2012 et 2013 ont vu leurs voix étouffées. La pétition « Stop aux épandages aériens » qui avait recueilli plus de 46 000 signatures en février 2024 demande l’ouverture d’une enquête parlementaire.
Nous saluons Monsieur Marc Morisset, élu à la Métropole de Bordeaux qui a pris plusieurs fois la paroles pour exposer ces épandages lors de Conseils de la Métropole de Bordeaux et s’est de nouveau exprimé concernant ces « zones de forte exclusion » pour signaler les aberrations qu’elles représentent. Vous pouvez retrouver les extraits de ses interventions sur le fil Telegram Presse Infos Liberté 33 : https://t.me/presseinfo33/65858 - https://t.me/presseinfo33/65872 - https://t.me/presseinfo33/65874 -
Ainsi que le dénonce Acseipica (Association Citoyenne pour le Suivi, l’Étude et l’Information que les Programmes d’Intervention Climatiques et Atmosphériques) depuis 2011, et sans qu’aucune réponse ne soit apportée, la géoingénierie est reconnue comme dangereuse voire mortifère à l’échelle planétaire.
« L’exposition aux particules de pollution de l’air inférieures à PM 2,5 est particulièrement préjudiciable à la santé humaine. Depuis 2012 les analyses d’eau de pluie prélevés par l’ ACSEIPICA confirment une augmentation très importante de métaux dans l’eau de pluie, ce qui prouve une pollution croissante de l’air et de l’eau (documents d’analyses joints). La présence de métaux comme Aluminium, Baryum, Strontium, Manganèse, Fer, Plomb, Titane, Arsenic, Cadmium, etc., dans une concentration au-dessus des normes en microgrammes par litre inquiète de plus en plus de médecins et de scientifiques. »
« L’aluminium qui n’entre nullement dans la composition de l’atmosphère ne devrait pas se trouver dans les analyses d’eaux de pluie ou de lac de haute montagne. Il est passé de moins de 10 microgrammes par litre en 2012 à 516 microgrammes par litres en 2021 ! ».
Le Dr Russel Blaylock, neurologue, publiait déjà le 12 avril 2013, « L’aluminium des chemtrails pourrait entraîner une explosion des maladies neurodégénératives. Je prie pour que les pilotes qui pulvérisent ces substances dangereuses comprennent bien qu’ils détruisent la vie et la santé de leurs familles. Cela est également vrai de nos responsables politiques. Une fois que le sol, les plantes et les sources d’eau seront fortement contaminés il n’y aura plus moyen de réparer les dommages provoqués. ».
LES DEUX-ROUES
La loi concernant les ZFE n’indique que les 4 roues, pourtant plusieurs agglomérations ont illégalement intégrées les deux-roues alors qu’ils ne sont pas concernés mais surtout que d'évidence, ils polluent bien moins du fait de leur poids et parce qu'ils n'ont que 2 pneus ! La Fédération française des motards en Colère a déposé un recours.
LA VIGNETTE
La vignette automobile a été créée en 1956 pour financer le revenu minimum des personnes âgées. On a toujours plaisanté sur cette taxe « pour les vieux ». Car très vite, cet impôt provisoire a permis de remplir d’autres caisses que celle des anciens et finalement a changé de finalité, on l’aura compris. En 1984, l’État laissa la gestion et les ressources de cette taxe aux départements qui fixaient chacun leur tarif, avec de grandes différences. Qu’en sera-t-il de ces nouvelles vignettes crit’Air ?
EN CONCLUSION,
Si les Français doivent effectivement s’inquiéter de la pollution de l’air et des effets meurtriers sur la santé de chacun, il est ici prouvé que les ZFE ne résolvent en rien le problème, voire l’accentuent en favorisant les particules ultrafines, bien plus nocives.
Les réglementations ne se préoccupent pas de l’essentiel puisque 73 % de la pollution ne vient pas des gaz d’échappement mais en grand partie de l’usure des pneus et des freins.
Par ailleurs, rien n’est dit concernant la pollution induite par la fabrication des batteries électriques, leur utilisation et les risques générés dans les explosions dont on constate l’augmentation dans les faits divers, risques qui ne feront qu’augmenter avec le vieillissement de ces batteries.
Enfin, à leur presqu'unanimité, les gouvernants et élus, bien que très actifs concernant les ZFE, reste totalement silencieux et inactifs concernant des épandages aériens de plusieurs dizaines de millions de tonnes de métaux lourds dont il est prouvé qu’ils sont mortifères pour l’humain et la planète et bien que plusieurs pays aient légiféré pour les interdire comme le Mexique ou plusieurs états des États-Unis.
Quel est donc l’objectif réel derrière ce langage, une fois de plus, perversement inversé ?
Une nouvelle taxe afin que nous gardions la pole position des pays les plus gourmands en impôts ?
Un contrôle de circulation comme en Suisse* ? Un contrôle à distance de tous les véhicules (version Linky) ?
Un nouveau « pass » pour tester notre degré d’obéissance ?
Une augmentation des cancers, Alzheimer et autres maladies dégénératives ?
Bonus "bon sens des lecteurs" : "Le tout pour une préoccupation climatique qui n'a rien de sérieux : pour absorber le CO2 le mieux reste, de loin les végétaux, qu'on remplace par des éoliennes et des panneaux solaires, le plus propre reste malgré tout le nucléaire, et les vrais pollueurs (navires cargos, industries, yachts et avions de milliardaires donneurs de leçons, centrales à charbon, masques pseudo chirurgicaux, pollution chimique...) qui polluent des milliers de fois plus avec des millions de malades et trop victimes, rien n'est fait.
A quoi rime cette imposture ?"
sources :
http://www.acseipica.fr/demande-de-creation-dune-commission-denquete-parlementaire/
https://www.emissionsanalytics.com/news/2020/1/28/tyres-not-tailpipe
https://www.adobe.com/fr/acrobat/online/pdf-to-jpg.html
https://www.emissionsanalytics.com/news/gaining-traction-losing-trea
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