Vous voulez un aperçu de l'éducation sexuelle qui sera faite à vos enfants ? Le CESE a rédigé un rapport de 306 pages à ce sujet pour donner ses propositions et recommandations... Un fil dans le 7ème cercle de l'enfer woke
La première page donne le ton. Ecriture inclusive++ (option accord de proximité et formateurices) et trigger warning pour annoncer qu'on va parler d'un sujet grave: on fera EXPLICITEMENT référence à des rapports de domination.
Ici l'éducation à la sexualité ne porte pas ce nom. On parle d'EVARS pour éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Le dernier point semble se rapprocher de ce qui a toujours été fait (prévention de MST) mais les autres thèmes doivent parler d'égalité et de genre.
L'ambition que se fixe ce cours est donc de "déconstruire les schémas toxiques, aider à enrayer la montée des violences sexuelles, du sexisme, des LGBTIQAphobies et contribuer à une meilleure prévention des maladies sexuellement transmissibles et de la transmission du VIH"
L'ensemble du rapport est teinté d'hallucination paranoïaque. Le Vatican œuvre pour empêcher les cours au collège, les fake news abondent, l'infantisme pèse sur les plus jeunes... Le CESE tape du poing sur la table : l'EVARS est parfaitement scientifique donc inattaquable.
Le CESE envisage donc de financer non seulement des cours, mais encore des espaces de vie dans les écoles/collèges/lycées et même des influenceurs et autres "producteurices" de contenus. Et puis de demander à l'ARCOM de prendre en compte "la diversité des identités de genre".
Le rapport du CESE avec les familles est pour le moins ambigüe. Elles constituent un "incubateur du sexisme" qui propage une éducation inférieure aux standards. Les parents sont même accusés de projeter le genre attendu sur leurs enfants, les empêchant ainsi de s'autodéterminer.
Et le CESE est très gêné que certains parents puissent s'opposer à l'éducation sexuelle, "notamment en la sexualisant" (quelle ironie). Le ton est très dur, il n'est pas possible de censurer ce cours ou de le remettre en question,
il faut que chaque parent fasse confiance.
Il propose donc un délit d'entrave à l'éducation sexuelle des enfants. Oui, vous avez bien lu ! Les parents n'ont pas le droit de s'opposer à ce qu'on déconstruise leurs enfants ou qu'on leur explique les joies de la sexualité LGBTQIA+ sinon prison...
Soyons précis, on introduit des concepts de vie affective et relationnelle dès la maternelle, mais on ne parle de sexualité que "très progressivement", c'est à dire "à partir du CM1-CM2" (âge typique 8/9 ans)
La dimension idéologique du programme commence dès la maternelle (3-5 ans) avec un fort accent sur les "stéréotypes" qu'il faut dès le plus jeune âge apprendre à "repérer" et une incitation à "réfléchir sur leur possible inversion"...
Passons à l'école primaire, maintenant. On fait un cours complet d'anatomie (en insistant sur les parties intimes) dès le CP (6-7 ans, donc). On discute du consentement en CM1. On incite également les enseignants à présenter la "grande variété" des familles modernes.
Le programme idéologique inclut également un volet pour "repérer et questionner les stéréotypes de genre". Couleurs, jouets, publicité, histoire, tout y passe. Il faut au minimum "repérer" et se sensibiliser, et au pire "reformuler"... Dès le CP et CE1.
Le début du collège est surtout centré autour de la puberté (enjeu relativement classique) mais dès la 5ème, on réintroduit de l'idéologie. Le mot "genre" fait son apparition et on sensibilise les élèves à le distinguer de sexe, tout comme à parler d'orientation sexuelle.
Je vous donne la conclusion avec sa mise en page (transformation est en un mot, habituellement) et je vous laisse vous faire votre avis sur ce "dès le plus jeune âge" et remettre en question votre infantisme.