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6 avril 2024
Santé

Féminisme et santé : plus de 30% d''effets secondaires menstruels suite au vaccin Covid-19, une discrimination médicale de plus ?

1. Des premières femmes victimes jusqu'à la reconnaissance des autorités européennes

Une ébéniste franco-belge de 37 ans, Mélodie Feron, touchée par des effets secondaires sur les menstruations consécutives aux deux doses du vaccin anti-Covid de Pfizer, voit ses règles se transformer en cascades, avec des douleurs inédites. Les médecins qu'elle consulte évoquent le stress puis c'est le silence. Elle décide alors de lancer un premier appel fin 2021 sur Instagram, atteignant en quelques mois les 14 000 abonnés [1] et rassemble 15 000 signatures [2] avec son collectif «Où est mon cycle ?» [3] pour une pétition de demande d'audition à l'UE en vue de faire reconnaître les effets secondaires menstruels officiellement.

Depuis août 2021, Éloïse Soaves, une jeune mère de 32 ans pourtant sans aucun antécédent médical, souffre de multiples effets secondaires graves consécutifs à la deuxième injection du vaccin contre le Covid-19 (4).  Elle mène actuellement un procès contre Pfizer en raison des nombreuses pathologies dont elle souffre dont une absence complète de menstruation (aménorrhée) [4]. Au travers de la création du « Comité effets secondaires post V. », Éloïse a porté son combat sur les réseaux sociaux et cumule 10 000 contacts sur les réseaux X-Twitter et Instagram [5] tout en recueillant des témoignages.

L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) rapporte en fin d'été 2021, après une grande vague de vaccination anti-Covid-19, des perturbations menstruelles mais précise qu'« aucun lien n’a pu être établi entre la vaccination et les perturbations de cycles » (5bis).

Selon Sophie Gautier, responsable du centre régional de pharmacovigilance de Lille et l'une des co-auteurs des rapports de l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), « Seuls des essais cliniques pourraient le vérifier » (5bis). Alors même que le nombre de signalements explose, et que ces effets menstruels post vaccination touchent plus de 40 % de femmes vaccinées selon une étude américaine [7], pourquoi l'ANSM n'a pas lancé immédiatement des essais cliniques ou une étude spécifique sur ce thème ?

Si demain en France, plus de 40 % d'hommes étaient touchés d'effets secondaires dont 10 % graves, suite à un vaccin ou à un nouveau traitement, les choses en resteraient-elles là ?  

En effet, l'ANSM précisait au sujet de ces effets menstruels post vaccin contre le Covid-19 dans son rapport que : « l’ensemble de ces perturbations restent, dans 90 % des cas, notifiés non graves », une autre façon de se montrer rassurant et de minimiser les 10 % de cas graves ?

Sophie Gautier, scientifique partie prenante des essais de l'ANSM, précise au journal libération que : « la plupart des troubles se déclarent dans les trois jours à la suite des injections », indice d'une très probable causalité entre le vaccin contre le Covid-19 et perturbations menstruelles. Alors pourquoi l'ANSM et les médias (par exemple : Libération) [5 bis] communiquent-ils sur le fait qu'il n'y a pas de lien établi ?

Plus grave, lorsque la parole officielle s'affranchit de la réalité, tel que M. Véran sur France Inter le 29 septembre 2021, qui affirme « en transparence » n'avoir « aucune information de gravité » [5 bis] alors que l 'ANSM précise bien : « 90 % des cas, notifiés non graves ».

Dans les huit premiers points (sur douze), le présent article se fait le témoin d'un manque de probité, d'une communication orientée et de mensonges des officiels, sur le traitement des effets secondaires féminins post vaccin anti Covid-19.

De nombreux messages sur les réseaux sociaux et la création de collectifs de femmes victimes, ainsi que de très nombreux retours des pharmacovigilances nationales, ont amené l'Agence européenne des médicaments (EMA) à reconnaître officiellement en octobre 2022 les troubles du cycle menstruel comme effet indésirable des vaccins à ARNm Pfizer&BioNTech (Cominarty) et MODERNA (Spikevax) [6].

2. La plus grande étude scientifique donne un résultat sans appel

Deux chercheuses de l’Université de l’Illinois de la Washington University School of Medicine, Kathryn Clancy et Katharine Lee, elles-mêmes touchées par des dérèglements de leurs cycles, publient en Juillet 2022 dans la revue Science Advances, la plus vaste étude (39 129 personnes) sur la réaction du cycle menstruel au vaccin anti Covid-19 [7].

Le résultat montre que 42 % des femmes menstruées déclarent des saignements largement plus abondants et ce chiffre monte jusqu'à 71 % concernant les femmes sous contraceptifs réversibles à action prolongée (stérilets, implants contraceptifs, etc.) [7].

3. France : d'une étude scientifique potentiellement orientée, à un mensonge médiatique avéré !

Alexandra Alvergne, chercheuse au CNRS a clôturé en mars 2023 une étude basée sur une enquête menée au Royaume-Uni en 2021 en examinant un échantillon de plus de 12 000 participantes menstruées [8]. Cette étude révèle 30 % d'effets secondaires menstruels suite au vaccin contre le Covid-19 mais formule ce chiffre de façon alambiquée qui se voudrait probablement rassurante : « Pour la majorité des femmes, les réponses les plus communes sont des cycles normaux, réguliers à hauteur de 70 % ». 

Est-ce l'esprit français de la communication officielle du « tous vaccinés, tous protégés » ou encore  du « vaccin sûr et efficace à 95 % » qui a influencé cette tournure de phrase, mais que penser de la valeur scientifique de l'inquiétude ? En effet, l'étude avance que : « la vaccination contre le Covid-19 ne provoque pas de changements menstruels inquiétants ».

Du titre original de l'étude du CNRS : « Quel est l’effet de la vaccination contre le Covid-19 sur les cycles menstruels ? » [8], on en vient dans un article du journal Le Progrès à : « Les troubles menstruels après la vaccination ne sont pas inquiétants, selon le CNRS »(9), et même dans le journal La Croix à : « Covid-19 : la vaccination n’entraîne pas de troubles du cycle menstruel » [10].  

Comment s’explique ce titre a priori contraire aux faits ?

De toute évidence, l'étude mentionne trois facteurs qui augmentent le risque de perturbation de cycle, celui de fumer, celui d'avoir déjà été malade du Covid-19, ou enfin celui de ne pas utiliser de contraceptifs contenant de l'œstradiol (par exemple, la pilule contraceptive combinée) [8].

Le journaliste cite ces trois facteurs en les pointant comme responsables alors qu'ils ne sont que des faits aggravants, puis y ajoute le facteur du stress qui ne figure pourtant pas dans l'étude, pour titrer avec une authentique fausse nouvelle [10].

4. Effets secondaires menstruels : « pas inquiétants » ? Le cas choquant des jeunes femmes et celui des femmes ménopausées

« La vaccination contre le Covid-19 ne provoque pas de changements menstruels inquiétants ».

Cette affirmation de la presse et du CNRS repose-t-elle sur un consensus scientifique ?

Tout d'abord, les chiffres officiels de l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) montrent bien dès 2021, l'existence de 2,3% à 10 % de troubles menstruels graves selon les différents rapports [8 bis] [5 bis].

Concernant les jeunes femmes, les troubles menstruels se concentrent à 78 % sur la tranche des 18-30 ans [8 bis], tandis que pour les 18-24 ans, les effets secondaires de myocardite variaient entre moins d'un et jusqu'à plus de 5 cas pour 100 000 selon qu'il s'agisse de Moderna ou Pfizer [11 bis].

Tandis que le Covid-19 n'a pas eu d'impact réel sur les décès des jeunes [8 ter], le Pr La Scola rappelait qu'il avait alerté sur le fait que la vaccin ne protégeait pas de la transmission dès août 2021 . Ainsi, pour lui : « Vacciner les enfants et les jeunes qui n'avaient aucun facteurs de risque, ça ne sert à rien, sauf à avoir des effets secondaires » [11 ter].  Le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy avait averti le ministre de la santé (Olivier Véran) en Mars-Avril 2021 que le vaccin « avait une capacité faible à protéger de la transmission » [12].  Ainsi, sous la pression du « pass » sanitaire dont Olivier Véran connaissait le caractère infondé en terme scientifique, les jeunes femmes (sans comorbidités) se voyaient contraintes de prendre des risques sans réels bénéfices ni pour elles-mêmes, ni pour la société.

Dans le cas des femmes plus mûres, la vaste étude américaine publiée en 2022 dans « Science Advances » rapportait que 66 % des femmes ménopausées avaient déclaré la reprise de leurs règles [7]. 

Laurence Kayser gynécologue Belge, juge inquiétante cette reprise des règles en ménopause à la lumière de sa pratique professionnelle : « Je n'ai jamais vu cela avec aucun vaccin. C'est totalement inédit et cela témoigne de la présence d'un perturbateur endocrinien agissant comme un traitement hormonal très déséquilibré à propriétés œstrogéniques ». La gynécologue s’inquiète également de cas qui témoigneraient d'une « imprégnation œstrogénique exogène anormale à cet âge (polypes utérins, fibromes, cancers du sein, ou de l'utérus parfois très atypiques et violents) ». 

5. Présentation orientée de l'ANSM et communication biaisée voire mensongère des médias

À partir d’août 2021, le collectif citoyen d'Éloïse Soaves « Comité effets secondaires post vaccination », fédère progressivement des milliers de femmes, rejoint fin 2021 par le collectif « Où est mon cycle ? » lancé par Mélodie Feron. De plus, l'ANSM, dans une publication du 20 décembre 2021 rapporte des troubles du cycle sur près de 4500 cas déclarés après une vaccination au Pfizer (3 870) et au Moderna (562)  sur un total de 75 443 cas d'effets indésirables de tous types [11].

Ainsi, les chiffres officiels tout comme les témoignages citoyens des réseaux sociaux montrent une apparition après vaccination de trouble menstruels fréquents et les chiffres officiels anglais [12 bis] de 2021 révèlent 30 % d'effets secondaires menstruels suite au vaccin anti-Covid-19 sur un panel de plus de 12 000 participantes [8].

En cette fin 2021, les grands médias présentent la réalité sous des formes plus ou moins trompeuses. Ainsi, Radio France titre : « Cycle menstruel perturbé après la vaccination : « pas de lien direct » dit l'ANSM, qui maintient sa surveillance » [11], tandis que le parisien : « Covid-19 : pas de « lien direct » entre vaccin et troubles du cycle menstruel, selon l’ANSM » pouvant laisser entendre qu'il n'y aurait pas de corrélation avec troubles menstruels [13].

La palme du manque de déontologie reviens à un article de BFM [14] qui titre : « Covid-19: aucun "lien direct" entre la vaccination et les troubles menstruels, selon l'ANSM » tout en expliquant à la lecture de l'article une cause probable de ces effets secondaires menstruels en citant une intervention de l'infectiologue Karine Lacombe sur France Inter : « Toute activité immunitaire peut entraîner une perturbation légère ou passagère du cycle menstruel... ». Pour l'infectiologue, il semble donc que la réaction immunitaire suite au vaccin contre le Covid-19 peut être responsable de perturbation du cycle menstruel.

Après avoir apporté une explication crédible à un lien entre vaccination et troubles menstruels, les auteurs, au nombre de deux (Caroline Dieudonné avec Anthony Audureau), citent Georgy Genov, responsable de la pharmacovigilance à l'Agence européenne du médicament (AEM) : « Des études supplémentaires sont nécessaires, prévoyant notamment, entre autres, des mesures des concentrations hormonales pour pouvoir déterminer s'il y a un lien», exposant ainsi une autre piste en ce sens.

Les trois articles précédemment cités [11] [13] [14], reprennent en chœur, en cette fin 2021, les conclusions de l'ANSM concernant les effets secondaires menstruels, sans recul ni modération : « Il s'agit majoritairement d'évènements non-graves, de courte durée et spontanément résolutif » sans tenir compte des nombreuses alertes citoyennes des deux grands collectifs.

À la fin janvier 2024, une réponse scientifique viendra de France avec une étude (EPI-PHARE) qui montre à la fois l'existence de cas graves ayant nécessité une hospitalisation et d'une corrélation avec la première dose de vaccination contre le Covi-19 [15].

Plus factuelle, la journaliste Alexandra Segond du journal actu.fr proposait à la mi-janvier 2022 un titre bien plus honnête sous forme de question : « Covid-19 et règles, le vaccin perturbe-t-il le cycle menstruel ? Ce que l'on sait désormais » [16]. En fonction de l'évolution des connaissances, elle le modifiait à la fin octobre 2022 pour : « Covid-19 : les vaccins perturbent le cycle menstruel, selon l'Agence européenne des médicaments ».

Un an et demi plus tard, en juin 2023, le signe d'un probable lien de causalité concernant l'ensemble des effets secondaires apparaîtra avec la décision l'indemnisation de plus de 70 dossiers de troubles post-vaccination Covid-19 par l'organisme national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam) [14 bis].

6.  Mensonges politiques et interprétation biopolitique...

Alors même que plus d'une cinquantaine de personnes recevront une indemnisation relative à leurs problèmes de santé post-vaccination Covid19 [14 bis], le ministre de la Santé de l'époque, Aurélien Rousseau déclare en octobre 2023 sur France Inter à propos de la vaccination anti Covid-19 : « On a maintenant trois ans de recul, on sait qu’on n’a pas d’effets secondaires, et donc il faut y aller » [13 bis].

La pharmacienne biologiste, ancienne chargée de recherches à l'INSERM, Hélène Banoun, réagit sur X/Twitter en postant un lien officiel de l'ANSM publié en juillet 2023 qui rapporte pour ne citer que le vaccin BioNTech-Pfizer, 126 802 cas d’effets indésirables déclarés [13 bis].

Alors, y aurait-t-il une différence entre effets indésirables (rapportés par l'ANSM) et effets secondaires (niés par l'ancien ministre) ?  Apparemment non, puisque « un effet secondaire délétère devient un effet indésirable » (13 ter) donc l'ancien ministre aurait bel et bien menti. Le mensonge semble être devenu une arme pour tenter de rassurer les populations, en témoigne également l'affirmation d'Olivier Véran en juillet 2021, censée lutter contre une fake news, où l'ancien ministre de la santé affirmait que le vaccin n'était plus en phase 3 d'essais cliniques [13 bis].

Pour Hélène Banoun, auteure de l'ouvrage : « La Science face au Pouvoir : ce que révèle la crise Covid-19 sur la biopolitique du XXIe siècle », il s'agit bien de scientisme, d'exemples d'utilisation de la science par le pouvoir politique, en l’occurrence pour rassurer la population et l'inciter à la vaccination. Un bel exemple illustrant le fil rouge au cœur de son ouvrage, la Biopolitique, concept créé et développé par le philosophe Michel Foucault.

7. Exemples de biais scientifiques pouvant fausser les études

Une étude publiée en mai 2023 dans le British Medical Journal (BMJ) et portant sur trois millions de Suédoises, soit 40 % de la population féminine du pays, relativise le lien entre vaccins Covid et troubles menstruels.

Elle contient deux biais majeurs, le premier portant sur une période à risque qui commençait à peine plus d'une semaine après la vaccination « ce qui a pu conduire à masquer une éventuelle augmentation du risque survenant dans un délai un peu plus tardif », selon l'épidémiologiste Rosemary Dray-Spira qui a préféré pour l'étude d'Epi-Phare attendre un mois après la première dose de vaccin [17].

Deuxième biais, l'étude n'observe que des femmes ayant demandé à consulter un médecin, et Rickard Ljung, l’un des principaux auteurs de l’étude conclut que : « (...) s’il y a des troubles, ils ne semblent pas assez graves pour que les femmes consultent un médecin» [18]. Or, d'un point vue pragmatique, les femmes pouvaient aussi penser que leurs médecins ne peuvent agir efficacement, même en cas d'effets graves, à cause du manque de recul sur ce nouveau vaccin.

8. Chiffres faussés ? Pharmacovigilance active et passive aux résultats opposés !

Dans cette proposition de résolution de l'Assemblée nationale [18 bis] figure d'une part les chiffres l'ANSM issus de pharmacovigilance  passive, c'est-à-dire aux patientes de déclarer elles-mêmes ou de convaincre leur médecin assez réticents de le faire [18 bis]... De l'autre côté, ceux issus de pharmacovigilance active avec une vaste étude scientifique (39 000 patientes [7], c'est-à-dire que les patientes sont contactées pour donner un retour.  

La pharmacovigilance active utilisée dans l'étude américaine montre plus de 40 % de changements du cycle après vaccination anti-Covid-19 contre moins de 0,002 % avec la pharmacovigilance active de l'ANSM [18 ter] !

9. Maladies cardio-vasculaires, à quand l'égalité des chances ?

Si les institutions scientifiques telles que l 'ANSM ou le Site médical français de référence Vidal ont évoqué le stress pour tenter d'expliquer les effets post vaccins contre le Covid-19 sur le cycle menstruel [19], la discrimination autour du dépistage des maladies cardio-vasculaire (première cause de mortalité mondiale) semble bien plus dramatique. Par exemple, pour des symptômes analogues, une patiente se plaignant d'oppression dans la poitrine recevrait une prescription d'anxiolytiques, alors qu'un homme serait dirigé plus souvent vers un cardiologue [20].

L'infarctus du myocarde demeure sous diagnostiqué chez les femmes [20], et en France, 56 % des femmes meurent de maladies cardiovasculaires contre 46 % des hommes.

Les maladies cardio-vasculaires, souvent liées à l’environnement et au mode de vie, pourraient pourtant être évitées dans 80 % des cas selon la cardiologue Claire Mounier-Véhier qui confie « Quand on regarde les plans de santé en France, il n'y a jamais eu de plan cœur » (21).

La solution passe par la sensibilisation des soignants mais tandis que dans de nombreux pays tels les États-Unis, le Canada, la Suède ou chez nos voisins allemands, les questions de genre appliquées à la santé existent déjà dans la formation des soignants, la France commençait à peine en 2021 à les enseigner (l'un des rares exemples était la faculté de médecine Lyon Est) [20].

10. Essais cliniques inégalitaires ?

Selon Peggy Sastre, journaliste scientifique et auteur de Le sexe des maladies, « 30 % des études cliniques incluent des femmes, et elles subiraient 1,5 à 2 fois plus d’effets secondaires que les hommes » [22]. Néanmoins, la phase 3 des tests de médicaments respecterait la parité selon l’ANSM.  Entre autres explications de la situation inégalitaire, les variations hormonales importantes dues aux cycles féminins forceraient les équipes scientifiques à faire plusieurs fois les tests pour gommer ces disparités et donc à mobiliser plus de temps et plus de budget.

11.  L'endométriose enfin reconnue

Du temps également, il en aura fallu pour que l'on parvienne à la reconnaissance de l'endométriose et à son intégration à la formation des médecins demandée, par l'association Endofrance depuis 2005 et accordée en 2020. L'endométriose concerne une femme sur dix en âge de procréer et fait partie des maladies inflammatoires chroniques avec des douleurs très intenses lors des périodes menstruelles, souvent accompagnée d'infertilité [23].

12. Conclusion et bilan de la politique d'égalité Femme-Homme

L'égalité homme-femme dans le domaine de la santé pourrait progresser plus rapidement même s'il semble moins passionner certaines des féministes médiatisées qui semblent avoir fait l'impasse sur les effets (menstruels) post vaccin anti-Covid-19, là même où nombre de responsables politiques et de médias dominants les ont minimisés, voire même les ont niés.

Plus généralement, l'égalité homme-femme en France devient à juste titre un enjeu politique majeur. Nommé « grande cause » en 2017 par le président Macron, les associations parlent finalement d'un « petit bilan » avec beaucoup de communication assortie de demi-mesures insuffisantes [24]. L'ONG Oxfam livrait en 2022 un sévère bilan où la France figurait en 26ème sur 30 pour l’aide vers les droits des femmes [25]. La politique en faveur de l’égalité femmes-hommes ne représentait que 0,25 % du budget de l’état [25]. Dans un rapport de 2024, la Cour des Comptes juge d'une absence d'évaluation et «de stratégie nationale globale », d'un manque de « pilotage efficace », « d'erreurs de méthode », mais mentionne tout de même «des avancées limitées » [26]

Liens et sources ci dessous. Si le lien ne fonctionnerait plus : possible de le retrouver sur https://web.archive.org en y copiant l'adresse de l articl

- (1) a dépassé en quelques mois les 14 000 abonnés …

https://www.liberation.fr/checknews/comment-ou-est-mon-cycle-collectif-covidosceptique-sest-fait-une-place-parmi-les-interlocuteurs-de-lansm-20220709_6CDC6BKAQNBLFOFA4UCFVNPLJY/

   ( Lien alternatif https://web.archive.org/web/20220709092452/https://www.liberation.fr/checknews/comment-ou-est-mon-cycle-collectif-covidosceptique-sest-fait-une-place-parmi-les-interlocuteurs-de-lansm-20220709_6CDC6BKAQNBLFOFA4UCFVNPLJY/ )

- (2) Pétition  Demande d'une Audition Publique Européenne sur les troubles du cycle menstruel  15 000 signatures  https://www.mesopinions.com/petition/sante/demande-audition-publique-europeenne-troubles-cycle/188478

- (3)https://linktr.ee/ouestmoncycle

https://twitter.com/ouestmoncycle?lang=fr 26 000 abonnes

https://www.instagram.com/collectif_ouestmoncycle/  19 000 followers

- (4) https://www.liberation.fr/checknews/comment-ou-est-mon-cycle-collectif-covidosceptique-sest-fait-une-place-parmi-les-interlocuteurs-de-lansm-20220709_6CDC6BKAQNBLFOFA4UCFVNPLJY/

 https://www.ladepeche.fr/2022/04/06/covid-19-je-vis-un-enfer-arythmie-malaises-le-cauchemar-dune-jeune-maman-apres-une-seconde-dose-de-vaccin-10218440.php

 - (5) Comité effets secondaires post V💉

 https://twitter.com/Comite_effetsV     2 839 abonnés  

https://www.instagram.com/comite_effetssecondaires_postv/?utm_medium=copy_link  7149 Follower

 -(5bis)            https://www.liberation.fr/societe/sante/vaccins-contre-le-covid-et-cycles-menstruels-pas-de-lien-etabli-a-ce-jour-mais-lansm-reste-vigilante-20211001_OONCSYB63RHP3JV3FF4UVZIWXY/

-O. Véran sur France Inter  29 sept. 2021

    ( Lien alternatif  https://web.archive.org/web/20210929065940/

   )

- (6) https://ansm.sante.fr/actualites/nouvelles-donnees-en-faveur-dun-risque-accru-de-saignements-menstruels-abondants-apres-la-primovaccination-contre-le-covid-19

https://actu.fr/societe/coronavirus/covid-19-et-regles-le-vaccin-perturbe-t-il-le-cycle-menstruel-ce-que-l-on-sait-desormais_47768583.html

- (7) https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1899084/covid19-vaccin-menstruations-etudes-age-ethnicite

https://www.psychologies.com/Actualites/Sciences-et-sante/Troubles-du-cycle-menstruel-le-vaccin-anti-Covid-en-cause

- (8) https://www.cnrs.fr/fr/presse/quel-est-leffet-de-la-vaccination-contre-le-covid-19-sur-les-cycles-menstruels

-(8bis) https://www.senat.fr/rap/r21-659/r21-659.html

-(8ter) https://fr.statista.com/statistiques/1104103/victimes-coronavirus-age-france/

- (9) https://www.leprogres.fr/sante/2023/03/22/les-troubles-menstruels-apres-la-vaccination-ne-sont-pas-inquietants-selon-le-cnrs

 - (10) https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-vaccination-nentraine-pas-troubles-cycle-menstruel-2023-03-21-1201260032

- (11) https://www.radiofrance.fr/franceinter/cycle-menstruel-perturbe-apres-la-vaccination-pas-de-lien-direct-dit-l-ansm-qui-maintient-sa-surveillance-6519775

-(11bis)   5,3 cas pour 100 000 deuxièmes doses du vaccin Moderna (Spikevax) et 0,63 cas pour 100 000 deuxièmes doses du vaccin Pfizer&BioNTech (Comirnaty)https://www.senat.fr/rap/r21-659/r21-659.html

-(11ter) --sud radio   25 oct. 2023  

 Pr LA SCOLA   IHU Méditerranée 

4min50 « j ai fait une vidéo avec mon collègue Parola  , dans la aquelle je dis que ca empanachait pas la transmission » « 

7 min " Vacciner les enfants et les jeunes qui n'avaient aucun facteurs de risque, ça ne sert à rien,sauf à avoir des effets secondaires"

- (12) à 8 min 50 de la vidéo

 Jean-François DELFRAISSY  Averti en Mars Avril 2021 , le ministre de la santé (O. Véran)  " il [Le vaccin]avait une capacité faible à protéger de la transmission"    "action sur la transmission faible"

Jean-François DELFRAISSY interviewé en Octobre  2023 Patrick Simonin sur TV5MONDE.

-(12bis) https://www.cell.com/iscience/fulltext/S2589-0042(23)00478-9_returnURL=https%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS2589004223004789%3Fshowall%3Dtrue

- (13)  https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-pas-de-lien-direct-entre-vaccin-et-troubles-du-cycle-menstruel-selon-lansm-22-12-2021-NY5E725SZZEE7MGS2EMXY2D7RQ.php

  -(13bis)       126 802 cas d’effets indésirables déclarés, sur plus de 123 573 800 injections au 8 juin 2023  https://ansm.sante.fr/actualites/point-de-situation-sur-la-surveillance-des-vaccins-contre-le-covid-19-periode-du-14-04-2023-au-8-06-2023

Aurélien Rousseau  pas d'effets secondaires https://www.liberation.fr/checknews/peut-on-affirmer-comme-aurelien-rousseau-quil-ny-a-pas-deffets-secondaires-avec-les-vaccins-anti-covid-20231004_MI4NIZHAXBGBJNREEXGJFHV4AQ/

           Olivier Véran et la phase 3 d'essais cliniques

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/08/covid-19-les-essais-de-phase-3-des-vaccins-sont-ils-termines-depuis-des-mois-comme-l-affirme-olivier-veran_6087580_4355770.html

-(13ter) https://www.vocabulaire-medical.fr/encyclopedie/140-effet-indesirable-effet-secondaire-effet-therapeutique

https://www.matmut.fr/mutuelle/conseils/differences-effet-indesirable-secondaire-medicament

https://dictionnaire.lerobert.com/definition/effet-secondaire- (14) Covid-19: aucun "lien direct" entre la vaccination et les troubles menstruels, selon l'ANSM

https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-aucun-lien-direct-entre-la-vaccination-et-les-troubles-menstruels-selon-l-ansm_AN-202112210505.html

-(14bis) https://www.tf1info.fr/sante/covid-19-vaccination-72-personnes-indemnisees-apres-des-effets-secondaires-2263412.html

  https://www.topsante.com/medecine/maladies-infectieuses/zoonoses/covid-72-francais-ont-ete-indemnises-suite-a-des-problemes-de-sante-post-vaccination-656999

-(15)  EPI-PHARE (groupement d’intérêt scientifique en épidémiologie des produits de santé ANSM-Cnam) montre dans une étude un risque augmenté de Saignements abondants ayant nécessité une hospitalisation dans les 3 mois après la première dose de vaccin contre le Covid19).  

https://ansm.sante.fr/actualites/nouvelles-donnees-en-faveur-dun-risque-accru-de-saignements-menstruels-abondants-apres-la-primovaccination-contre-le-covid-19 https://www.epi-phare.fr/actualites/communique-de-presse-24-01-2024       

-(16)    Le titre original de l’article figure bien dans son URL. https://actu.fr/societe/coronavirus/covid-19-et-regles-le-vaccin-perturbe-t-il-le-cycle-menstruel-ce-que-l-on-sait-desormais_47768583.html        

-(17) https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/covid-une-etude-francaise-fait-le-lien-entre-vaccination-et-troubles-menstruels-2071209

https://www.jeanmarcmorandini.com/article-560670-le-risque-de-troubles-menstruels-est-legerement-augmente-pendant-les-trois-mois-qui-suivent-l-administration-d-un-vaccin-anti-covid-a-arn-messager-avance-une-etude.html

-(18) https://www.ouest-france.fr/sante/vaccin/une-vaste-etude-relativise-le-lien-entre-vaccins-covid-et-troubles-menstruels-1dced319-3673-44e3-840e-f0dc63f820b2

https://www.letemps.ch/sciences/une-vaste-etude-relativise-lien-entre-vaccins-covid-troubles-menstruels

-(18 bis) - https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b0221_proposition-resolution.pdf

   - Les associations et collectifs ont dénoncé le refus de certains médecins de déclarer des effets indésirables       https://www2.assemblee-nationale.fr/content/download/473079/4608021/version/1/file/rapport_EI+vaccins+covid+sec_VF.pdf

 -(18ter) ANSM  2022

 Concernant le vaccin Pfizer 0.016... % des cas soit 9 381 déclarations de troubles du cycle pour 58 millions d’injections

  Concernant  le vaccin Moderna 0.013... %  soit 1 557 roubles du cycle  pour 12 millions d’injections.

https://www.publicsenat.fr/actualites/non-classe/les-troubles-menstruels-possible-consequence-de-la-vaccination-contre-le-covid-19

  - (19) https://ansm.sante.fr/actualites/troubles-menstruels-apres-la-vaccination-contre-le-covid-19-etat-des-connaissances-et-conseils-aux-femmes-concernees

https://www.vidal.fr/actualites/28433-vaccins-arn-m-et-troubles-menstruels-les-donnees-de-pharmacovigilance-francaises.html

 - (20) https://www.slate.fr/story/206087/medecine-stereotypes-genre-biais-symptomes-diagnostic-maladie-femmes-hommmes

 - (21) https://information.tv5monde.com/terriennes/maladies-cardiovasculaires-soigner-le-coeur-des-femmes-2615443

 - (22)  https://www.ouest-france.fr/medias/television/douleurs-ignorees-errance-diagnostique-traitements-inadaptes-arte-decrypte-la-sante-des-femmes-6a06fb66-523b-11ee-94bc-e523343662bc

https://www.novethic.fr/actualite/social/discrimination/isr-rse/ces-medicaments-qui-excluent-les-femmes-144540.html

-(23) www.slate.fr/story/206087/medecine-stereotypes-genre-biais-symptomes-diagnostic-maladie-femmes-hommmes%3famp?espv=1

https://www.slate.fr/story/198232/travailler-endometriose-complique-amenagements-possibles-dire-hierarchie-regles-douloureuses-handicap

 https://www.liberation.fr/societe/lendometriose-au-programme-des-etudes-de-medecine-enfin-une-reconnaissance-20210327_OK5ZLB7HSFHOHK6B5X3H44EMF4/

-(24) https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/droits-des-femmes-quel-bilan-pour-macron-on-a-rembobine-le-mandat-avec-une-experte_193425.html

-(25)  https://www.oxfamfrance.org/rapports/egalite-femmes-hommes-grande-cause-petit-bilan/

-(26)   https://www.lefigaro.fr/conjoncture/egalite-hommes-femmes-la-grande-cause-reste-une-ambition-sans-strategie-globale-juge-la-cour-des-comptes-20230914


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