14 juin 2022
Reportage

"La fabrique des pandémies", un film, deux visions.

Metz – Le documentaire « La fabrique des pandémies » réalisé par Marie-Monique Robin et diffusé au cinéma Klub le 14 juin 2022 nous alerte sur les dangers de la destruction des écosystèmes.

Metz – Le documentaire « La fabrique des pandémies » réalisé par Marie-Monique Robin et diffusé au cinéma Klub le 14 juin 2022 nous alerte sur les dangers de la destruction des écosystèmes.

Voici la vision de deux personnes qui ont assisté à ce ciné-débat :  Un film, deux visions.

« Ce film m’a ouvert les yeux sur des problèmes critiques »

« En fait le film parle de la biodiversité, du changement climatique, de la déforestation et de comment les maladies sont transmises de l’animal à l’homme. La réalisatrice semblait être à la recherche des causes des pandémies à travers le monde. 

J’ai apprécié l’approche très pédagogique de Juliette Binoche avec ses explications très simples à comprendre sur ce sujet dont j’avais très peu de connaissances. J’ai appris beaucoup sur la biodiversité et comment nous sommes en train de détruire notre planète car on veut toujours plus de rentabilité, de profits et résultats et ce, à n’importe quel prix.

Je m'attendais à mieux comprendre la pandémie de Covid-19 mais, en fin de compte, le film était plus un aperçu des problèmes écologiques de nos jours, et de ce que font les scientifiques et les écologistes pour essayer de sauver notre planète

À mon niveau de connaissances sur l’environnement, la nature et notre planète, ce film m’a ouvert les yeux sur des problèmes critiques. "Je m’intéresse beaucoup plus à l’importance de la biodiversité et l’environnement en général. »

Vidya

« La fabrique des pandémies, c’est aussi la fabrique de la panique et des doses à répétition » 

Ce que je retiens du film, c’est l’importance de préserver la biodiversité qui est la base de l’équilibre entre tous les systèmes de vie.  La forêt tropicale est un vivier de richesses naturelles au niveau faune, flore et microbiote. En la détruisant, nous mettons sérieusement en péril la vie humaine car la chaine alimentaire est brisée. Selon le documentaire, ce déséquilibre entraîne les zoonoses et donc les pandémies.

J’ai aimé la beauté de la nature filmée sur les différents continents de la planète. Les végétaux poussent tout seuls et les animaux sauvages vivent sans nuire ni à la planète ni aux êtres humains. Ils vivent en symbiose et n’ont pas besoin de nous pour vivre alors que nous, nous avons besoin d’eux. Et pourtant nous détruisons leur habitat naturel et voulons contrôler ou changer les lois naturelles (globalisation, élevage intensif, monoculture etc.). N’est-ce pas incohérent ?

J’ai aimé aussi la passage réservé au peuple semi-nomade appelé Massaï qui vivent au rythme de la nature en tentant de conserver leurs traditions et modes de vie.

Ce que je n’ai pas aimé, c’est de voir les animaux sauvages tels que les souris à pattes blanches, les chauves-souris, les oiseaux ainsi que les dromadaires se faire « goupillonner » de partout par les scientifiques.  Ces images m’ont rappelé de mauvais souvenirs. Beaucoup de personnes ont dû aussi accepter les goupillons dans le nez ou la bouche (et pas ailleurs heureusement) pendant plusieurs mois pour pouvoir vivre comme avant et, plus grave, pour se rendre au travail.

Le film est à mon goût trop politiquement correct. A aucun moment, la réalisatrice n’évoque les origines du COVID 19. Seul l’intervenant lors du débat à la fin du documentaire parle de la possibilité d’une fuite du laboratoire Wuhan.

Marie-Monique ROBIN parle de pandémie dans son reportage. Pourtant, lors d’une interview effectué par LE MEDIA (9ème minute) elle dit que les scientifiques estiment que la pandémie du Covid-19 n’est pas très grave car c’est un virus qui tue moins d’1% des personnes contaminées. Alors pourquoi cette hystérie propagée par la couverture politique et médiatique ?

J’ai regretté également que le documentaire ne propose pas de solution. Juliette Binoche à la fin du documentaire lance un appel à nos hommes politiques pour qu’ils réagissent davantage.

Mais devons-nous encore attendre de nos dirigeants ?

A la fin de la séance, j’ai ressenti de la colère. Selon ce qui est dit, tous les scientifiques sonnent la sonnette d’alarme depuis plus de 20 ans mais aucune mesure concrète n’a été prise. Donc les pandémies arrivent… Mais alors devons-nous en subir les conséquences en portant des masques et en nous obligeant à nous injecter un produit toujours en phase expérimentale ?  

Selon moi, la fabrique des pandémies, c’est aussi la fabrique de la panique et des pics-pics.

A qui profite la crise ?

Et finalement qui sont les plus civilisés ? Le peuple Massaï ou les occidentaux ?

Si ce film permet à beaucoup de monde de prendre conscience que nous devons réinventer une nouvelle façon de vivre en changeant notre mode de consommation et de pensées, j’ai malgré tout l’espoir que nous puissions agir car comme le dit Jane Goodall « Ensemble nous pouvons déplacer des montagnes. »

Rachel


Dépêches Citoyennes

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