L’ÉVARS, c’est quoi ?
Dans la vitrine, L’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle » est présentée par l’OMS, l’IPPF (la déclaration des droits sexuels), le CÉSE (Conseil économique, social et environnemental) et l’Edsens comme une nécessité afin de lutter contre les violences et abus sexuels, l’inceste, les infections sexuellement transmissibles, les avortements et les discriminations. Ce programme revendique la liberté, l’égalité, la citoyenneté, la bonne santé, l’amélioration de la qualité de vie, le bien-être, une société équitable, une approche holistique de la santé, l’acquisition de la notion de consentement et de respect. Il répondrait à un besoin de notre société, entendez à une demande de notre part.
L’enfant est considéré comme un sujet de droit, par opposition à un objet de droit, une personne à part entière qui peut revendiquer des droits à la protection, à l’éducation et dont le potentiel doit être influencé et guidé.
Ces textes disent se baser sur un consensus scientifique et les rapports de comités d’experts.
Dans la vitrine, le principe est beau, louable et s’agissant de nos enfants, nous voulons évidemment le meilleur mais surtout les protéger des dangers, des abus, des violences.
Comme l’explique brillamment Arnaud-Aaron Upinsky, tout est dans le langage et celui du pouvoir est un langage fort : la sophistique est le mirage indispensable à la démocratie pour faire régner, sur le nombre, l’illusion bienfaisante et lucrative.
La sophistique est une technique de manipulation mentale visant à manipuler la victime qui, si intelligente soit-elle, est paralysée dans sa réflexion.
Le langage politique est une sophistique élaborée qui utilise les doubles sens et le mensonge pour amener des contre-sens : les faits fonctionnent en sens inverse des paroles.
Je vous propose d’entrer dans le magasin et de regarder d’un peu plus près la marchandise, tout en gardant votre filtre anti-sophistique activé 😊
L’OMS propose une approche holistique de l’éducation sexuelle qui doit commencer dès la naissance, puis informer, éduquer les adolescents sur tous les aspects de la sexualité, de la reproduction et les aider à développer des compétences utiles et nécessaires pour comprendre leur sexualité et en jouir.
Elle définit la sexualité de l’enfant comme beaucoup plus large que celle de l’adulte et comme un aspect central de l’être humain qui comprend : le sexe et les rôles associés au genre, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité, l’autodétermination et la reproduction.
Elle inscrit dans les droits humains, les droits sexuels de chacun qui doivent être protégés afin de jouir du meilleur état de santé possible. Le prérequis à la citoyenneté sexuelle consiste dans la notion de consentement dans les comportements relationnels et sexuels. Il couvre les orientations sexuelles, les diverses formes de masculinité et de féminité, les formes de relations et les différentes manières dont vivent parents et enfants. Il ne doit pas y avoir de discrimination, l’enfant est considéré comme un individu, un citoyen à part entière.
0-4 ans : connaissances de base de la reproduction humaine, le plaisir et la satisfaction, la masturbation précoce, dire oui ou non, le droit d’explorer les identités sexuelles ;
4-6 ans : le plaisir et la satisfaction du toucher, la masturbation enfantine précoce, la découverte de son corps, le langage sexuel approprié, les différences liées au genre ;
6-9 ans : le sexe dans les médias, la masturbation, l’autostimulation, les rôles socialement attribués au genre ;
9-12 ans : l’orientation sexuelle, la première expérience sexuelle, l’orgasme, le plaisir, la masturbation, les droits sexuels ;
12-15 ans : la grossesse, l’infertilité, les couples de même sexe (nous renvoyons à cette chronique du Ratiocineur pour une analyse de cette expression absurde) ;
15 ans et plus : les bébés sur mesure, la prostitution, l’addiction, la dépendance sexuelle.
L’IPPF part du principe que les moins de 18 ans ont des droits qui diffèrent de ceux des adultes mais que ceux-ci sont plus ou moins pertinents, l’enfant doit pouvoir réaliser pleinement ses capacités et pouvoir prendre des décisions responsables en ce qui concerne sa propre vie. Elle conçoit qu’il ne doit pas y avoir de discrimination concernant la promotion des droits humains, que ces obstacles doivent être levés et que les mineurs doivent jouir des droits et libertés à égalité avec autrui… de pleinement jouir de leurs droits sexuels et reproductifs. La sexualité couvre l’activité sexuelle, l’identité de genre, l’orientation sexuelle, l’érotisme, le plaisir, l’intimité et la reproduction. Le droit de rechercher, d’exprimer et de déterminer quand en faire l’expérience ne doit être nié à personne. Elle revendique l’autonomie individuelle et relationnelle et requiert une politique publique relative à l’éducation sexuelle, le plein exercice de ces droits sans ingérence aucune, ni de l’état ni des parents, dans le choix de ses partenaires sexuels et la recherche du plein potentiel et des plaisirs sexuels. Toute personne, entendez les enfants aussi, a droit au respect de sa vie privée, essentiel pour son autonomie sexuelle et a droit à la confidentialité en matière de soins et services de santé sexuelle. Toute personne a droit aux moyens pour accéder aux technologies, services et interventions médicales de santé, toute restriction doit respecter la capacité évolutive de l’enfant. Toute personne a le droit de s’engager librement dans le mariage en tenant compte des capacités évolutives de l’enfant. Les États prendront des mesures pour empêcher des tierces parties de violer les droits sexuels.
Le CÉSE décrit l’ÉVARS dans sa dimension affective, relationnelle et sexuelle qui doit aborder les diversité des sexualités et des identités de genre, la notion de consentement, le plaisir pour promouvoir une vision positive de la sexualité et l’autonomie des individus. Il déconstruit les stéréotypes et les normes sociales inégalitaires entre les individus. Le CÉSE attire l’attention concernant les violences faites aux femmes et aux minorités de genre pédophiles.
Il entend accompagner les parents pour un meilleur dialogue avec leurs enfants arguant que les familles sont le premier lieu où s’exercent les violences éducatives et sexuelles. Les valeurs patriarcales doivent être remises en question ainsi que l’éducation sexiste, stéréotypée et hétéronormée, la persistance de relations affectives relationnelles et sexuelles très genrées. Il parle d’infantisme (ensemble de discriminations et préjugés contre les enfants et adolescents en raison de leur « statut d’enfant »). Il revendique l’autonomie des enfants dont on dénie le statut de sujet de droit et qui est soumis à de multiples dominations.
Il considère impératif de déconstruire les discours et vérités alternatives. L’ÉVARS doit être consacrée dans tous les lieux fréquentés par les jeunes : clubs sportifs, colonies de vacances... et à l’école de la maternelle à la terminale avec une transversalité dans toutes les matières.
La société entière doit être formée et acquérir des compétences. Le CÉSE préconise une criminalisation sanctionnant l’entrave au droit des enfants à bénéficier de l’ÉVARS. Il cite l’institut du genre et le comité national « éducation à la sexualité » piloté par le ministère de l’Éducation nationale.
L’ÉVARS constitue un levier de transformation du système éducatif, une composante essentielle de la transformation en profondeur de la société allant vers plus d’inclusivité, entendez l’acceptation des différences.
Aparté : Le rapport de SOS Éducation liste toutes les lois et conventions violées mais continue cependant à valider des recommandations quant à cette éducation à la sexualité, indique ce qu’il convient de faire ou pas, propose l’élaboration de programmes, parle de prérequis à la sexualité future, conseille d’aborder la sexualité sans parler de sexualité, du corps sans parler du corps, des orientations sexuelles et pratiques sexuelles sans parler de sexe, aborder l’interdit de l’acte sexuel et de l’inceste sans parler de sexe, reprend le terme de compétence particulièrement affectionné par les standards de l’OMS, valide de parler de la notion de consentement à des enfants et adolescents qui ne peuvent légalement consentir, ne remet pas en cause l’ingérence de l’État dans la sphère privée et intime, comme pour l’apprentissage des émotions, des pratiques sexuelles et propose même des groupes de paroles et documents utiles.
Le rapport, entend mettre en partenariat des équipes spécialisées en lien direct avec la brigade des mineurs pour entendre immédiatement l’enfant. La notion de psychologue spécialisé est totalement oubliée. Le rapport préconise des plateformes pour organiser, un fichier d’intervenants certifiés, une équipe de santé scolaire formée et présente.
Le rapport ne remet pas en cause l’illégalité de ces circulaires et lois, l’effraction psychique que représentent toutes les actions de ce programme à tout âge, les prétextes mis en avant, tous erronés de prévention des abus sexuels, de l’inceste, des IVG, des MST non plus que la prétention à guider les parents dans l’éducation émotionnelle, affective et sexuelle de leur enfant.
Maintenant que nous sommes dans le magasin les notions se précisent et dévoilent l’envers du décor qui ne correspond plus aux valeurs exposées dans la vitrine, les choses se précisent dans les standards de l’OMS à l’IPPF et enfin au CÉSE. L’appellation « Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle » est bien une intrusion de la sphère publique dans la sphère privée. C’est déjà, en soi, une énormité ! Que peut-on en retenir des autres appellations : individu, personne, sujet, compétences, capacités évolutives, les droits à l’égalité, l’autodétermination ?
Ils tendent à nier les discriminations faites raisonnablement au regard de l’âge, discriminations ayant pour seule vocation la protection de l’enfant qui n’a pas la capacité de discernement nécessaire. Discriminer signifier « juger en faisant des distinctions ».
La notion de droits sexuels inclus dans le droit de la santé publique permet l’immixtion dans la vie privée des enfants, des adultes et de la famille et l’intrusion du monde des adultes dans celui des enfants. La notion de citoyenneté ne peut concerner que la vie publique et les adultes majeurs.
L’enfant est incité à s’émanciper, prendre des décisions seul et sans l’accord de ses parents. Parents qui seront pénalement sanctionnés s’ils s’opposent au choix de leur enfant.
L’on découvre que derrière le prétexte de lutter contre les violences, il est question de déconstruire des valeurs fondamentales et de nier les réalités naturelles et biologiques que sont la famille et le couple hétérosexuel dans toutes les sociétés depuis la nuit des temps. Ce sont bien des idéologies qui sont prônées : l’identité de genre, le droit à jouir, les différentes sexualités dont la pédophilie.
Le totalitarisme ne s’annoncera jamais comme tel mais brandira des idéaux séduisants : liberté, égalité, social, démocratie... pour séduire la masse portée par ces « concepts utopiques » face auxquels on ne peut qu’acquiescer. Les adolescents y sont particulièrement sensibles, ils vont désirer être « libres » contre leurs parents réactionnaires.
L’on comprend que le but est bien de transformer la société en profondeur en prenant pour levier l’ÉVARS avec un endoctrinement dès le plus jeune âge et dans tous les lieux fréquentés par les enfants.
Enfin, entrons dans l’arrière-boutique.
Ces textes sont l’expression de groupes de pression (« lobbies ») et n’ont jamais fait l’objet d’une consultation démocratique dans aucun pays, la plupart des habitants ignorent même jusqu’à leur existence. Ils ne reposent sur aucune étude scientifique digne de ce nom et se justifient de leur propre chef en se réclamant de grands principes moraux dont les termes sont pervertis.
La révolution sexuelle a été commanditée, financée et diffusée dans le monde par la fondation Rockefeller. La notion de sexualité infantile a été établie sur la base de recherches criminelles réalisées par un sadique pédophile : Alfred Kinsey qui introduisit les notions d’orientations sexuelles et milita pour la pédophilie. John Money fut le théoricien du genre et présenta la pédophilie comme une sexualité inoffensive.
Judith Reisman qui étudia cette idéologie dans les années 1950 est remontée jusqu’à sa source dans la période nazie. En 1975, l’OMS pose les grands lignes de cette orientation de la sexualité dans la sphère du droit de la santé avec l’aide de John Money et du planning familial, le SECIUS (éducation sexuelle pour un changement social).
L’éducation à la sexualité n’est pas scientifique mais idéologique et dogmatique. La communauté scientifique internationale ne reconnaît aucune scientificité à ces théories. Les citoyens n’ont jamais été consultés (Me Virginie de Araújo-Recchia).
Le droit sexuel est le droit à jouir librement de tous et de tous. C’est une caractéristique du pervers dont l’autre devient l'objet.
C’est un projet politique de soumission de masse par les traumatismes sexuels infantiles. « Une pure folie qui a l’apparence de la raison, de la logique et dont le discours est argumenté » (Dr Ariane Bilheran ). C’est une mutation du rapport sexuel en un exercice de jouissance tel Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley.
L’infiltration de toutes les structures éducatives et scolaires s’opère sous nos yeux.
En éduquant sexuellement les enfants et les adolescents on ne respecte pas leur immaturité sexuelle et leur pudeur, on leur inflige un véritable traumatisme. Ce n’est pas de la prévention mais de la perversion.
Nommer c’est faire exister pour des enfants qui n’y pensaient pas, ne savaient pas, n’étaient pas prêts à entendre cela. C’est bien ce traumatisme qui est recherché afin de pouvoir contrôler les enfants devenus adultes au travers de leurs addictions aux drogues, aux jeux, au transgenrisme qui sont des business juteux mais aussi de tout le formatage qui aura été réalisé à l’école.
« La sexualité relève de l’intime, de sa pensée, de son corps comme lieu de son intégrité. Nul n’a à s’en mêler, ni l’État ni une quelconque organisation. Il en est d'ailleurs de même de notre vie émotionnelle et intérieure, de nos états d'âme ou, pour le dire avec les mots de l'OMS, de notre vie "relationnelle et affective". L'État n'a pas de droit de regard sur nos amitiés et nos amours. » Dr Ariane Bilheran
Cette ÉVARS dont les programmes ont été établis sans consultation des professionnels de la santé mentale des enfants et des adolescents (pédiatres, pédopsychiatres, psychologues, sans débat public auprès des parents et citoyens, est aujourd’hui rendu obligatoire par l’article 312-16 du code de l’Éducation alors même qu’ils contrevient à tous les corpus juridique français, européen et international (Code pénal, Code civil, Convention internationale des droits de l’enfant, Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, la déclaration des droits de l’homme et du Code de l’Éducation lui-même qui interdit tout prosélytisme d’idéologie et endoctrinement).
L’ÉVARS se justifie par
1/ les conséquences désastreuses de la pornographie dont le visionnage constitue une agression sexuelle pour les mineurs.
On sait que la pornographie représente beaucoup de violence et que le cerveau réagit à sa consommation comme à une prise de crack.
L’article 227-24 du Code pénal depuis le 1er mars 1994, pourrait être rendu effectif via des méthodes technologiques et administratives respectueuses des libertés fondamentales.
2/ la prévention des agressions sexuelles ? C’est à la surveillance et à la protection des adultes, ainsi qu’à la sanction qui devrait être donnée par l’autorité judiciaire, que revient cette responsabilité.
3/ la détection des mineurs abusés : ces traumatismes générés à l’école ne feront qu’invisibiliser ces signaux auprès des professionnels de la santé. « tous traumatisés, tous protégés » pour reprendre Ariane Bilheran.
4/ la lutte contre le sexisme, les « stéréotypes de genre » et l’ostracisme à l’égard des « minorités sexuelles ». (LGBTQIA+phobies). Cependant, apprendre l’égalité des droits entre les hommes et les femmes ainsi que l’acceptation des différences entre les citoyens, ne nécessite pas de parler d’amour et de sexualité. Ce sont des valeurs morales que les parents apprennent à leur enfant.
La pétition d’ONEST demande l’abolition de tout ce qui a trait à la sexualité des enfants dans les textes en vigueur y compris ceux de l’OMS et dénonce la prétendue scientificité de ceux-ci. Il pourrait aussi être exigé un moratoire-débat-référendum sur l’application de l’article 312-16 du code de l’Éducation.
Les Parents en Colère dont les membres œuvrent depuis maintenant 4 ans pour lutter contre les discriminations et injustices sociales s’est emparé de cette problématique de l’ÉVARS et propose des actions simples auxquelles vous pouvez donner force.
ONEST et les Parents En Colère sont les seules, à ma connaissance, à poser le message fort du NON. Les Parents en Colère propose plusieurs actions juridiques de grande ampleur afin de mettre un terme définitif à cette abomination. Ils ne sont pas à l'aise quand à cette demande de financement cependant qu'ils doivent affronter des non-réponses du ministère de l'Éducation nationale ou des établissements scolaires. Ces procédures sont la dernière option possible. Nombreux sont les parents qui suivent les Parents En Colère sur les réseaux sociaux, c'est donc une somme vraiment modique qui est demandée, de l'ordre de 2 euros si chacun contribue.
Merci pour votre participation : https://www.parentsencolere.fr/2024/02/28/%F0%9F%9A%A8-appel-aux-dons-concernant-leducation-a-la-sexualite/
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