Nicolas Bouvier a lancé sur sa chaîne un « Éducathon » sur la semaine du 4 au 8 novembre 2024.
Les Parents en Colère, représentés par Aurélie et Isabelle ont inauguré cette série accompagnée des Dépêches Citoyennes.
Elles ont présenté les collectifs de Parents en colère, la genèse de ces collectifs et leurs actions notamment actuellement, celle concernant cette « ÉVARS » (éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité).
Voici la transcription de la prise de parole des Dépêches Citoyennes durant l'émission et qui vise à résumer ce qu'est l'"Évars". La vidéo ici
Les sources pour réaliser ce résumé sont les livres d'Ariane Bilheran, de Virginie de Araújo-Recchia et d'Amandine Lafargue
:
Ces textes sont l’expression de groupes de pression (« lobbies ») et n’ont jamais fait l’objet d’une consultation démocratique dans aucun pays, la plupart des habitants ignorent même jusqu’à leur existence. Ils ne reposent sur aucune étude scientifique digne de ce nom et se justifient de leur propre chef en se réclamant de grands principes moraux dont les termes sont pervertis. Il s’agit de l’intrusion du monde des adultes dans celui de l’enfance.
La révolution sexuelle a été commanditée, financée et diffusée dans le monde entier par la Fondation Rockefeller. Le paradigme sexuel radical révolutionnaire du binôme Rockefeller/Kinsey s’est appuyé sur cette échelle « homosexuel vs hétérosexuel » de Kinsey. Cette « échelle » frauduleuse est devenue le support idéologique « scientifique » de la normalité homosexuelle, qui a fini par englober les notions de « orientations sexuelles, non-binaire, transgenre et le militantisme pédophile ». Le livre de Kinsey, promu par les Rockefeller, a bénéficié de campagnes publicitaires massives. Kinsey, un sadique inavoué, un bi/homosexuel accro à la pornographie et à la masturbation. Il a mené des « recherches » criminelles, en pratiquant la torture sexuelle d’environ 2 035 enfants, dont des nourrissons âgés d’à peine 2 mois.
C’est sur la base de transgressions sexuelles d’enfants 24 heures sur 24, qu’il a soutenu que « les enfants sont sexuels dès la naissance ». Je vous invite à découvrir les deux vidéos de Marcel D. concernant Alfred Kinsey et John Money, théoricien du genre ayant présenté la pédophilie comme une sexualité inoffensive.
Ainsi que le dénonçait le Dr Judith Reisman qui est remontée jusqu’aux origines nazies de l’idéologie, la « sexualisation des enfants » fait partie d’une opération psychologique de masse des lobbies, le sexe fait partie de l’industrie de consommation (voir). Ce lobbies ont milité en France dans les années 1960-70. En 1975, le rapport technique de l’OMS dessine les grandes lignes de cette orientation de la sexualité dans la sphère du droit de la santé. Y ont participé, John Money, le planning familial et SECIUS (éducation sexuelle pour le changement social). Plus récemment, les incitations faites aux États-membres de l’Union européenne témoignent de la tentative de créer un droit international par imprégnation basé sur des recommandations et déclarations (soft law ou droit souple). Le droit souple n’existe pas, c’est même, selon Ariane Bilheran, une dissonance cognitive car le droit ne saurait être souple, bien au contraire les règles qu’il pose doivent être précises, écrite et donner lieu à interprétation le moins possible.
C’est un projet politique de soumission de masse par les traumatismes sexuels infantiles. C’est une pure folie qui a l’apparence de la raison, de la logique et dont le discours est argumenté. L’infiltration pédophile de toutes les structures éducatives et scolaires s’opère sous nos yeux. Ils mettent ainsi et fallacieusement en avant le droit des homosexuels, de l’égalité sociale, des femmes, de la prévention. Cette éducation à la sexualité est une perversion qui s’opèrent à l’insu de la grande majorité des français. Les experts et intellectuels sont mis de côté car ils représentent un danger pour les manipulateurs de voir leur discours désamorcer.
Les standards de l’OMS inventent une « citoyenneté sexuelle ». La citoyenneté relève du champ public et politique et s’acquiert à l’âge adulte. La sexualité relève de l’intime, cela n’a strictement rien à voir avec la citoyenneté. La privation de l’intime est un fantasme totalitaire qui veut prendre possession de tout et de tous jusqu’à l’esprit.
Sous couvert de protéger les enfants contre une hypersexualisation, il est proposé de les éduquer à la sexualité. De nombreux pédophiles se proposent de protéger les enfants en s’occupant de leur apprentissage.
L’éducation à la sexualité n’est pas scientifique mais idéologique et dogmatique. Le communauté scientifique mondiale n’a jamais reconnu de scientificité aux notions de genre et d’orientation sexuelle.
La manipulation est sémantique, la novlangue vide les mots de leur sens. La manipulation des masses se fait au travers du langage. Elle vise à changer la norme, c’est-à-dire ce qui est considéré le plus souvent comme la règle à suivre.
Ainsi entend-on aujourd’hui que l’on peut changer de sexe s’il l’ont veut, le choisir à travers l’identité de genre, avoir des « droits sexuels ». Mais il faut entendre que le droit sexuel c’est le droit de jouir librement de tout et de tous, c’est la caractéristique des pervers.. Cela suppose implicitement un droit sur l’autre, objet de ce désir, donc il revendique un droit SUR quelqu’un. Constatant la réaction des parents, ils ont rectifié leur vocabulaire il y a peu pour parler d’un enseignement de la vie relationnelle et affective. Ça passe mieux comme ça, non ? Les parents sont rassurés.
Les notions de minorité, de majorité et d’autorité parentale sont effacées dans les standards de l’OMS, le CÉSE et l’ÉVARS. L’ÉVARS est réputée obligatoire et imposée aux parents et aux enfants alors même que cette loi 312-16 du Code de l’Éducation viole tout le corpus juridique français, européen et international :
Par définition l’enfant n’est pas responsable ni consentant, il n’est pas mûr pour prendre des décisions.
La prévention des risques (abus sexuels, incestes, violence) n’a rien à voir avec une éducation à la sexualité des enfants ou son exposition à la sexualité adulte. Les adultes n’ont pas à se mêler de l’initiation sexuelle des adolescents, d’enseigner la sexualité à des enfants et encore moins de les y éduquer ! D’ailleurs, contrairement à ce qu’affirme le CÉSE les adolescents ne souhaitent pas voir ces sujets aborder à l’école, (hors enseignement scientifique de la biologie dispensée en 3e concernant la reproduction sexuée humaine, la contraception les MST). Ils privilégient les amis proches, leur médecin de famille, leur gynécologue ou plus pudiquement « Google ». Laurence Kayser a fait plusieurs témoignages à ce sujet.
En « éduquant sexuellement » les enfants et les adolescents, on ne respecte pas leur immaturité sexuelle et leur pudeur, on leur inflige un véritable traumatisme. Ce n’est pas de la prévention mais de la perversion. Nommer c’est faire exister pour des enfants qui n’y pensaient pas, ne savaient pas, n’étaient pas prêts à entendre cela.
Avec le traumatisme spécialement sexuel, l’enfant est en situation d’extrême vulnérabilité pouvant déclencher des troubles comme des addictions, des dépressions, des passages à l’acte transgressifs de la part des adultes ou entre mineurs etc.. C’est bien ce traumatisme qui est recherché afin de pouvoir contrôler les enfants devenus adultes au travers de leurs addictions aux drogues, aux jeux, au transgenrisme qui sont des business juteux mais aussi de tout le formatage qui aura été réalisé à l’école. Nul n’est alors plus manipulable par ses émotions et ses opinions et vulnérable à la propagande.
« Des expériences MK Ultra, des chocs traumatiques via des supports et contenu pédagogiques sexualisés... tout ceci est porteur de dissociation psychique pour les enfants qui deviendront ainsi de parfais soldats sans aptitude à la désobéissance prêts pour la guerre. » La France Sacrifiée ? Me Virginie de Araújo-Recchia
Le Dr Ariane Bilheran a réalisé des recherches pour savoir quel autre régime politique avait déjà pratiquées une telle éducation, le livre de Peter Hans Bleuel confirme que cela se fit sous le régime nazi.
Le totalitarisme ne s’annoncera jamais comme tel mais brandira des idéaux séduisants : liberté, égalité, social, démocratie... il séduit les adolescents en leur faisant croire qu’ils sont libres contre leurs parents réactionnaires.
La liberté n’est pas un permis de tout faire mais la possibilité de bénéficier d’une protection dans la sphère de l’intime, de sa pensée de son corps comme lieu de son intégrité.
« La sexualité relève de l’intime, ni l’État, ni aucune organisation n’a à s’en mêler sinon cela constitue une forme de voyeurisme et d’intrusion perverse voire paranoïaque. La sexualité n’est pas du registre des droits et devoirs mais du registre anthropologique de don et contre-don. » Dr Ariane Bilheran
Me Virginie de Araújo-Recchia souligne que ces inclusion des droits sexuels dans le domaine du droit de la santé est une intrusion de la sphère publique au sein de la sphère privée.
L’égalité prend le pas sur la discrimination. Discriminer signifie juger en faisant des distinctions. Ainsi la loi française discrimine les enfants pour les protéger au sens qu’elle ne leur donne pas possibilité de consentir avant l’âge de 18 ans. Un enfant n’est pas un adulte. L’IPPF, les standards de l’OMS, le CÉSE visent à annihiler toute discrimination et ainsi la protection des plus vulnérables.
« information et éducation à la sexualité » imposé par l’art 312-16 du code de l’éducation lui-même crée par l’art 22 inséré dans la loi 2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception.
Celui-ci fut voté par les députés sans consulter l’ensemble des professionnels de la santé mentale des enfants et adolescents (pédiatres, pédopsychiatres, psychologues, etc.) et sans débat public médiatisé auprès des parents et citoyens. À noter dans le livre de Virginie de Araújo-Recchia qui retranscrit certaines séances, que « cette éducation n’est pas l’affaire des parents », dira Marie-Thérèse Boisseau tandis que Mme Péry insiste pour « commencer dès les plus jeune âge ».
Il y est question de réduire les IVG alors même que la France a un des taux les plus bas et notamment comparée aux Pays-Bas ou à la Suède qui pratiquent l’éducation à la sexualité depuis 1975 ! Hervé Seligman a analysé ces IVG et conclu qu’elles concernant essentiellement des femmes de plus de 20 ans. (vidéo de 9 min ici)
Les standards de l’OMS par l’intermédiaire de l’ÉVARS, de l’IPPF et du CÉSE répandent n’importe quelle information sexuelle auprès des enfants :
Ce qui relève de l’intime : la relation aux autres, amicale et amoureuse, les pratiques sexuelles, le plaisir, la dépendance sexuelle...
Ce qui relève des dangers : pédophilie, abus sexuels, inceste…
Ce qui relève du droit : les droits sexuels, le consentement, le droit à disposer de son corps...
Enfin de la réelle propagande idéologique avec l’identité de genre, le transgenrisme, l’orientation sexuelle, le non-binaire, etc.
Pour rappel il ne peut y avoir de consentement chez un individu de moins de 15 ans tandis qu’il est présumé ne pas consentir entre 15 et 18 ans. Des ces standards, il n’y pas les mots amour ou sentiment, c’est une mutation du rapport sexuel en un exercice de jouissance tel le meilleur des monde d’Aldous Huxley dans lequel on doit changer de partenaire, ne pas se reproduire et avec des concepts tabous : frère, amant, famille, père… le mot de l’OMS est compétence !
Tout ceci a été explicité dans le colloque du 13 mai 2023 qui s’est tenu à Paris et que vous pouvez retrouver sur depechescitoyennes.com en recherchant « dérive totalitaire sur les enfants ». Vous y retrouverez des experts : Régis Brunod, Ariane Bilheran, Amandine Lafargue, Karina Terki, Karine Baillieu, Virginie de Araújo-Recchia et Cécile Maïchak. Tous dénoncent cette perversion et expliquent pourquoi.
C’est à la suite de ce colloque que s’est créée l’association Onest l’Alternative dont la pétition pour la totale suppression de tous les textes faisant référence à la sexualité des enfants qui dénonce la prétendue scientificité de l’éducation à la sexualité.
L’ « ÉVARS » est justifié par
1/ les conséquences désastreuses de la pornographie dont le visionnage constitue une agression sexuelle pour les mineurs.
On sait que la pornographie représente beaucoup de violence et que le cerveau réagit à sa consommation comme à une prise de crack.
L’article 227-24 du Code pénal depuis le 1er mars 1994, pourrait être rendu effectif via des méthodes technologiques et administratives respectueuses des libertés fondamentales.
2/ la prévention des agressions sexuelles ? C’est à la surveillance et à la protection des adultes, ainsi qu’à la sanction qui devrait être donnée par l’autorité judiciaire, que revient cette responsabilité.
3/ la détection des mineurs abusés : ces traumatismes générés à l’école ne feront qu’invisibiliser ces signaux auprès des professionnels de la santé. « Tous traumatisés, tous protégés » pour reprendre Ariane Bilheran
4/ la lutte contre le sexisme, les « stéréotypes de genre » et l’ostracisme à l’égard des « minorités sexuelles » (LGBTQIA+ phobies). Cependant, apprendre l’égalité des droits entre les hommes et les femmes ainsi que l’acceptation des différences entre les citoyens, ne nécessite pas de parler d’amour et de sexualité. Ce sont des valeurs morales que les parents apprennent à leur enfant.
En conclusion, il est extrêmement urgent de prendre conscience du changement de société que l’on veut nous imposer, la vidéo de Mos Majorum explique brillamment comment la fenêtre d’Overton fonctionne et permet de faire accepter l’inacceptable avec une sémantique adaptée, des niveaux différents (la vitrine toute belle, le magasin où on découvre un peu plus la qualité de la marchandise et enfin la cave, sombre, noire et malsaine où se fabrique la marchandise).
La pétition d’ONEST demande l’abolition de tout ce qui a trait à la sexualité des enfants dans les textes en vigueur y compris ceux de l’OMS et dénonce la prétendue scientificité de ceux-ci. Il pourrait aussi être exigé un moratoire-débat-référendum sur l’application de l’article 312-16 du Code de l’Éducation.
ONEST et les Parents en colère sont les seules, à ma connaissance, à poser le message fort du NON.
Voici la liste des actions des Parents en Colère :
2020 :
2021
2022
2023
2024
Tous droits réservés (R) 2023-2024