Ce samedi 20 juin, nous avons assisté à la conférence de PIerre Chaillot à Thionville, organisée par l'Unic 57. Quelques 70 personnes étaient venues l'écouter parler des analyses des chiffres officiels qu'il réalise depuis le début de la crise Covid. Il met en évidence de très nombreuses manipulations des chiffres, beaucoup trop grossières pour n'être qu'involontaires. Son métier de statisticien lui permet de démystifier les chiffres et analyses données au public. Comme l'indique si justement Laurent Mucchielli dans la préface qu'il a réalisée du livre de Pierre Chaillot, les propos d'Olivier Véran « On peut discuter de tout sauf des chiffres » sont une « aberration scientifique puisque l'on doit discuter de tout et surtout des chiffres. ».
La conférence aura duré plus de 2 heures, en tenant compte des questions-réponses à la fin. Posément, il expose ses analyses très sérieusement puis de façon plus légère et parvient à mettre un peu d'humour dans les faits extrêmement graves qu'il dénonce. L'ambiance est conviviale et l'écoute facile. Ceux qui étaient venus l'écouter, reconnaissent que Pierre Chaillot est un très bon conférencier, ses informations sont pointues et sourcées.
Voici quelques retours de l'auditoire :
« Ce fut une conférence de grande qualité ! »,
« Je ne le connaissais pas mais je suis vraiment bluffé. »,
« Ses compétences n'ont d'égales que son humilité, il a répondu à toutes nos questions. »,
« Quel homme adorable, pointu, intelligent et abordable ! ».
Nous avons lu son livre, qu'il nous a gentiment dédicacé lors de la conférence. Après une première édition en grand format, lu par plus de 40 000 lecteurs, il est en effet maintenant ré-édité en format poche. La somme d'informations contenues dans le livre rapportée à son coût font de celui-ci un véritable « cadeau ». Les lecteurs ne s'y sont pas trompés, ils sont plus de 50 000 aujourd'hui ! Il se lit facilement et rapidement et rend accessible la compréhension de l'utilisation des chiffres et de leur manipulation.
Laurent Mucchielli, dans sa préface souligne « la colère perceptible dans le vocabulaire parfois employé mais aussi sur le fond qui donnerait dans ce livre parfois un côté trop radical dans ses déductions et conclusions ». C'est ce que nous avons, justement, apprécié dans la lecture de ce livre. Pierre Chaillot maîtrise les chiffres et les données mais il va au-delà de ceux-ci pour ne jamais perdre de vue que ceux-ci représentent des hommes, des femmes et des enfants, des souffrances, des deuils et des crimes. Pierre Chaillot fait partie de cette espèce rare : les statisticiens réalistes, qui préfèrent avoir raison avec Galilée, plutôt que tort avec Descartes.
Nous n'emploierions pas le terme de colère mais plutôt de franc-parler. Quand bien même serait-il en colère, celle-ci est bien trop socialement réprimée, censurée. Doit-on rappeler les effets nocifs d'une colère contenue qui enferme l'individu dans des zones de non-dits et parasite la relation à soi-même et aux autres ? La colère est une forme d'expression licite d'indignation contre l'injustice. Elle constitue une force indéniable face aux idéologies de toutes sortes. La colère est l'expression de la résonance d'une valeur fondamentale brutalisée, elle est la conséquence de la haine exprimée sous forme de menace, d'humiliation ou d'offense. En ce que la colère inhibe la peur, elle est une émotion saine que nous devrions laisser s'exprimer, sans pour autant la laisser perdurer, afin de s'élever contre l'inacceptable. La lecture des analyses de Pierre Chaillot étaye la justesse de ce que nous avons tous (ou presque) ressenti durant la crise : confusion, sentiment de manipulation, escroquerie, atteintes à nos libertés, violation de nos corps... Sa justesse rend « justice ». Il met des mots, il met des chiffres et permet la reconnaissance de notre statut de victime, et c'est bien toujours d'abord cette reconnaissance qu'attendent les victimes de la Justice. La colère est humaine et c'est bien cette humanité et toutes les valeurs qui s'y rattachent comme la bonté, la tolérance, le respect, la compassion... que nous devrions recouvrer.
Pierre Chaillot témoigne de son humanité et de son empathie, merci à lui. L'humilité de Pierre Chaillot contraste avec la suffisance de bon nombre de « scientifiques » y compris ceux qui se veulent résistants. Il nous offre son savoir qu’il ne brandit pas comme un faire-valoir pour se mettre en valeur
Il vulgarise sa science plutôt qu'il ne l'étale. Il nous permet d’apprendre et de « monter en compétence ».
Bien que nous ayons pour beaucoup la conscience des manipulations perpétrées, ce livre permet de les poser implacablement mais recèle aussi quelques informations moins connues.
« Les années 2019 à 2021 forment la période triennale la moins mortelle de toute l'histoire de France » (page 65).
« La pauvreté fait mourir en permanence 26 fois plus que la fameuse crise Covid. L'éradication de la pauvreté devrait être la première, voire la seule, préoccupation d'une organisme comme l'OMS » (pages 66-67).
« En 1998, il y avait 8 lits d'hôpitaux pour 1000 habitants, il n'en reste plus que 6 depuis 2018. [...] les coûts des soins médicaux sont passés de 154 milliards (en 2006) à 204 milliards (en 2018) pour une saturation de plus en plus importante. [...] Étonnamment, les dirigeants qui ont été les premiers à se plaindre de la situation en étaient les seuls responsables. » (pages 70-72).
Son chapitre sur les deux rapports de l'ATIH (agence technique de l'information sur l'hospitalisation) est très instructif et met au jour des mensonges gouvernementaux presque inimaginables. En effet, après que nous ayons été abreuvés ad nauseam, sur les chaînes de télévision, d'innombrables reportages de services hospitaliers surchargés avec des malades restant dans les couloirs sur des brancards, on apprend que même dans les services régionaux, il n'y a jamais eu surcharge de l'hôpital à cause du Covid-19. Pire même, les hôpitaux n'ont jamais autant été sous-utilisés qu'en 2020 ! « Un bon nombre de lits sont restés vides » tandis que l'on refusait des soins aux personnes âgées malades du Covid et que l'on reportait les soins concernant d'autres pathologies, parfois graves dont le report entamait les chances de survie des malades.
Il ne manque pas revenir sur ces tests et le fait avec humour : « la "maladie mortelle qui sature les hôpitaux" rôde partout sans avoir besoin de morts, ni d'hôpitaux saturés (pas plus que d'habitude), ni même de malades [...] c'est à se demander si ce test ne permet pas plutôt de détecter de l'ADN de morve humaine plutôt qu'un vilain pathogène » (pages 85 et 91) tandis qu'il confirme qu'il n'y a aucun lien statistique entre les tests et la maladie. Hervé Seligmann en avait fait de même à Luxembourg. Les tests positifs étaient re-testés dans les 24h, seuls 20% étaient confirmés (ici la publication): après cette publication, le laboratoire national de Luxembourg a modifié la confirmation de ses résultats remplaçant le terme négatif par non conclusif. Pour expliquer la différence entre un cas (c'est-à-dire un malade, avec des vrais symptômes qui seraient caractéristiques d'une vraie maladie) et un test positif, notre conférencier a eu recours à une analogie assez cocasse : la « grossesse asymptomatique » chez... un garçon. On retrouvera cette analogie à la page 200 du livre.
Il décrit la « bureaucratie au centre de la fraude » et démontre impeccablement comment le système de santé a été dévoyé sous prétexte de modernité et d'informatisation. D'abord dans les années 80 avec « la dictature des codes » puis avec l'instauration de la tarification à l'acte. Ces deux outils ont fait basculé les soins apportés aux malades. Précédemment, le médecin réalisait un diagnostic à partir duquel il prescrivait soins, analyses et médicaments. Aujourd'hui, les choix du médecin sont fortement influencés par ces « codes », plus ou moins rémunérateurs, et il se doit de respecter les protocoles imposés. Son activité est analysée en terme de production de codes pour l'hôpital. Est-il rentable ? Comment doit-il prescrire pour rapporter plus ? Les messages sont également trompeurs. Ainsi rien n'est gratuit, encore moins un vaccin, c'est simplement que les caisses de la sécurité sociales seront débitées sans passer par votre compte, et vous n'avez aucune idée du coût réel.
« La vraie vie ne se laisse pas facilement approcher par des équations mathématiques. », les équations permettent de sortir des statistiques pour, par exemple, les apprentissages des enfants, leur croissance, leur maturité, il suffit de regarder plusieurs enfants du même âge pour confirmer que si l'on peut faire des statistiques les concernant, ils ne seront jamais conformes à celles-ci et encore moins à une moyenne !
Dans le chapitre qu'il consacre à la propagation épidémique, il nous apprend que la « composition cellulaire du sang varie selon les saisons » mais également qu'il a été impossible pour des scientifiques de contaminer des personnes saines. La mise en contact avec des malades ne donna pas de résultat. Le transfert des matières prélevées dans les nez des malades aux nez des personnes saines non plus. Enfin même la transfusion sanguine ne donna rien ! Pierre Chaillot révèle qu'un scientifique en 1957 a même été jusqu'à prouver la réalité d'une maladie par l'existence d'un vaccin « efficace ». Hervé Seligmann nous a rappelé une base scientifique, à savoir l'existence de deux systèmes immunitaires, fonctionnant presque indépendamment, le système humoral et le système mucosal. Un virus aéroporté se propage via les muqueuses, alors comment peut-on espérer qu'un vaccin injecté dans le bras, donc dans le système humoral, fonctionne ?
Ce sont les formules mathématiques qui font perdre pied avec la réalité !
« Ce ne sont pas des analyses, mais de la propagande. Les statistiques, qui bien utilisées nous permettraient de comprendre le monde, deviennent une prison intellectuelle au service d'un discours unique. », souligne Pierre Chaillot.
Doit-on encore le répéter ? Les gens ne sont pas morts du Covid, non, non ! Ils ont été abandonnés, sans soin et sans traitement parce que les médecins avaient interdiction de consulter, de visiter et de prescrire. Le Doliprane, poison hépatique pour seule alternative. « La dégradation de la santé des patients est sans précédent ». La période des plus nombreux décès quotidiens coïncide avec le « décret Rivotril ». Réservé aux personnes âgées malades, ce médicament permis de mettre fin à la vie, sans consultation de la famille, sans qu'un traitement ne soit tenté et qui, on le sait aujourd'hui, aurait sauvé un très grande nombre de personnes. Ce décret, contre lequel bon nombre de médecins se sont indignés à l'époque a toutes les caractéristiques de l'eugénisme pratiqué en période totalitaire. Pierre Chaillot estime que les sur-ventes en pharmacie représentent 5 100 décès !
Pierre Chaillot démonte, les uns après les autres, les mensonges médiatiques comme par exemple la saturation hospitalière due aux non-vaccinés. Il reprend plusieurs analyses officielles réalisées à postériori comme la Cour des comptes qui emploie le terme opaque concernant les chiffres des malades, qui est « un doux euphémisme pour "propagande" », comme l'écrit si justement Pierre Chaillot.
Dans son chapitre 8, « De nombreux signes d'une mortalité post-vaccinale », il analyse les données et suspecte, comme d'autres études à travers la monde, le vaccin antigrippal d'avoir fragilisé ceux qui ont choisi de le prendre au point que leur système immunitaire a eu, ensuite, du mal à faire face au virus du Covid. « Il est troublant de ne trouver aucune étude étudiant la relation vaccination et mortalité pour aucune vaccination même infantile », écrit-il.
Bien évidemment, Pierre Chaillot se penche sur les effets secondaires des vaccins Covid-19 et rappelle plusieurs exemples de vaccins retirés du marché lorsque seulement quelques décès ou maladies graves (syndrome de Guillain-Barré par exemple) furent constatés.
« En 30 ans de vaccination, hors vaccins Covid-19, 3 700 décès ont été remontés à la pharmacovigilance... En seulement 2 ans pour les seuls vaccins Covid-19, 14 000 décès ont déjà été remontés » (page 249).
Pierre Chaillot reprend les chiffres dans plusieurs pays européens, en Israël, aux USA. Il expose les études et les chiffres concernant les effets secondaires, des impacts sur la mortalité, la mortalité infantile, des impacts sur la fertilité. Ceux-ci sont, dès 2021, tellement criant de « signaux » (terme de pharmacovigilance) que l'on ne peut pas envisager une erreur d'interprétation.
La fin de son livre reprend la crise H1N1 et le rapport réalisé par le Sénat à postériori et qui mettait en garde concernant les conflits d'intérêts, les influences des entreprises privées au sein de l'OMS et le glissement de la définition de pandémie. Mais également l'absence de corrélation qu'ils qualifient de « flagrante » entre les estimations modélisées et la réalité constatée ! « Ce rapport aura servi à faire, en 2020, strictement tout l'inverse que ce qui était préconisé. ». Ainsi, par exemple : « il n'y a pas le moindre intérêt collectif à vacciner une population une fois le virus installé sur son territoire ».
Il aborde également la finance, le grand capital, le pillage de l'État français, la prise de contrôle de nos institutions...
« Il n'y a pas et n'y a jamais eu de consensus scientifique. [...] depuis deux ans, il n'y a qu'une pression et un acharnement délétère envers tous ceux qui osent contredire ce qui est considéré médiatiquement comme "la vérité" » (page 332).
La prochaine fois que vous entendrez parler de « consensus scientifique », vous saurez que l'on tente de vous manipuler. Durant la crise H1N1, de nombreux médias se sont montrés critiques et ont émis des doutes, c'est sans doute une des raisons qui a permis à l'opinion publique de garder son sang froid, de ne pas céder à la peur et de refuser le vaccin proposé. La leçon a été comprise et pour la crise Covid, les médias sont passés, pour la plupart aux mains des milliardaires privés et des États afin qu'ils ne puissent plus tenir leur rôle de quatrième pouvoir, rôle essentiel, vital à une démocratie. Les États ne fonctionnement plus en garde-fou des entreprises privées, les médias ne jouent plus leur rôle de lanceurs d'alerte, d'enquêteurs.
Comment expliquer que de nombreux scientifiques et statisticiens déplorent le fait de ne pouvoir avoir accès aux données brutes ? Ceux qui collectent ces données sont des institutions financées pas nos impôts, non ? Dès lors, puisque nous finançons ces collectes et les fonctionnaires en charge de les réaliser, nous devrions pouvoir avoir accès aux données, certes anonymisées et ce gratuitement. C'est la demande de Pierre Chaillot en conclusion de son livre, « que les données soient rendues publiques [...] nous continuons de réclamer la libération de toutes les données concernant cette crise. Elles sont indispensables aux chercheurs indépendants... [...] il n'y a aucune difficulté technique, l'interdiction actuelle n'est que politique ». Cette demande est plus que légitime.
Le livre s'achève par une postface magistrale de Laurent Toubiana :
« Avec le rôle majeur joué par la presse et l'opinion publique, l'Affaire Dreyfus a été considérée comme le symbole universel de l'iniquité au nom de la raison d'État, Ces conséquences ont été faramineuses pour la France et niveau mondial. Je considère, dès à présent, que " l'Affaire Covid " par sa similitude saisissante, aura probablement une symbolique équivalente, nous n'en sommes qu'au début et le livre de Pierre Chaillot apporte des éléments considérables dans l'instruction de ce dossier. »
Comme l'indique Pierre Chaillot sur la couverture de son livre, « la vérité est sous vos yeux ». Nous n'avons repris ici, qu'une infime partie de ce livre.
Faites-en l'acquisition et imprégnez-vous de ces vérités mises en lumière par Pierre Chaillot car la connaissance et le savoir sont des armes nécessaires aux citoyens s'ils veulent s'affranchir des manipulations, de la fabrique de leur consentement, reprendre le pouvoir qui est le leur et recouvrer la liberté qui leur a été confisquée.
Ce pouvoir du peuple, est seul légitime dans une démocratie. Sans la liberté, l'humanité n'est plus que l'ombre d'elle-même.
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