Docteur Laurence Kayser ? Qui est cette femme qui grimpe sur les barricades, revendique la liberté d'expression, brandit les micros avec courage et spontanéité ? Qui est cette médecin qui brave les interdits pour soigner ses patients ? Quelle est cette personnalité qui s'exprime avec bon sens, avec cœur et vous remet gentiment les idées en place ?
Nous vous proposons cette rencontre en passant par la crise sociétale, les conseils de l'Ordre des médecins, son histoire de vie et son métier pour finir sur ses qualités d'auteure.
La crise sociétale
En mars 2020, le Dr Laurence Kayser va être confrontée au Covid. Son père est malade. Elle va alors chercher des informations et trouver comment soigner son père : « une bête liste d’antibiotiques ! ». Si elle a rejeté d’emblée le protocole conseillé par le gouvernement, à savoir « ne pas soigner », elle n’a jamais cru aux ridicules confinements mais elle va adopter le masque et prendre des mesures de désinfection. On se souvient que toutes les opérations avaient été déprogrammées, les patients incités à ne pas venir surcharger les services. Ni une ni deux, Le Docteur Kayser réagit en allant proposer son aide. On lui répondra que le personnel sur place n’a pas assez de travail ! Elle fait donc le constat dans le monde réel de la distorsion de la réalité faite dans les médias.
Pour elle, un médecin qui refuse de soigner, c’est impensable. « Le serment d’Hippocrate c’est quoi ? ». Tout au long de l’année, elle va venir en aide à de nombreuses personnes qui se voient refuser les soins. Aucun de ses patients n’ira à l’hôpital. De cette expérience clinique, sur plusieurs centaines de patients, elle mesure à nouveau la distorsion de la réalité dans les médias : le Covid n’est pas mortel et se soigne avec des médicaments couramment utilisés.
Le 23 janvier 2022, elle décide de participer à la grande manifestation à Bruxelles qui va rassembler pacifiquement 500 000 personnes. Ils seront gazés, massés, matraqués menacés par les forces de l’ordre. Le Dr Kayser n’en revient pas. C’est un choc. Où est passé la démocratie ? Comment cela est-il possible ? L’État a perdu les pédales ! La maladie se soigne. Pourquoi l’État fait tout en dépit du bon sens ? Pourquoi les médecins abandonnent-ils les malades ?
Le 30 janvier, elle persiste et se rend à une nouvelle manifestation. Son expérience clinique dénombre des centaines de malades, elle a elle-même attrapé le Covid et donc expérimenté personnellement la maladie et les traitements. C’est un nouveau choc pour elle : le rassemblement ne compte que quelques 3 000 personnes. Submergée par l’émotion, elle grimpe sur un échafaudage, prend le micro et s’exprime. Les gens doivent savoir ! La distorsion de la réalité est insoutenable. Elle va dénoncer les effets des injections sur la stérilité féminine aux USA, les fausses couches, les enfants morts nés. Elle déplore de devoir soigner des patients Covid après ses consultations de gynécologie alors qu’un médecin généraliste pourrait être très bien le faire. Enfin, elle clame l’inutilité des masques et la souffrance terrible qu’ils occasionnent sur les enfants : « libérez nos enfants », déclamera-t-elle. Elle remercie son infection par Omicron qui représente la meilleure immunité possible.
Ce discours à caractère « rassuriste » (sic) va faire le tour des réseaux sociaux. Il est totalement à l’opposé de ceux des médecins de plateaux et des gouvernements.
Cette médiatisation va créer des rencontres et des liens. France Soir diffuse une conférence au parlement européen. Alexandre Penasse de Kairos organise une interview avec Me Diane Protat, avocate, Virginie Joron députée européenne et Mélodie, fondatrice du collectif « Où est mon cycle ? ».
Un jeune médecin généraliste choisit, lui, de devenir le chevalier blanc (https://fr.wiktionary.org/wiki/chevalier_blanc). Il dépose plainte contre sa consœur. Il sera officiellement remercié pour cette plainte par la commission d’enquête, ce qui pose une sérieuse et grave question de partialité.
Le Dr Laurence Kayser est convoquée le 18 mai 2022 par la Commission d’enquête. Elle doit être entendue mais on refuse de l’entendre, c’est un interrogatoire à charge durant lequel Me Diane Protat assure sa défense. Le Dr Laurence Kayser fait part des centaines de témoignages de personnes mal soignées ou pas soignées du tout, de la détresse bouleversante des victimes d’effets secondaires des injections d’un produit expérimental. Elle va citer plusieurs cas et notamment celui d’une personne atteinte d'un lymphome dont la chimiothérapie a été arrêtée pendant le confinement et qui est décédée. Deux autres se sont vues proposer des antidépresseurs et une hospitalisation en psychiatrie alors qu'elles se plaignaient des effets délétères des injections, leurs souffrances étaient purement et simplement niées. Enfin, elle fait observer que la création d’un collectif comme « Où est mon cycle ? » démontre que le problème existe et qu’il est d’ampleur. Les auditeurs refusent de voir la réalité et campent sur leur conviction qu’il n’y a tout simplement pas d’effets secondaires.
S’ensuivent, onze mois de silence de l’Ordre des médecins belge et d’innombrables participations du Dr Laurence Kayser à des conférences, des manifestations, des interviews, en Belgique, en France, devant le parlement européen, ainsi que de nombreux messages diffusés sur sa chaîne YouTube… L’infatigable Dr Laurence Kayser se veut rassurante et diffuseuse d’une information impartiale faisant état de la science indépendante.
1er Conseil
Le 5 avril 2023, elle est convoquée par l’ordre des médecins dans sa formation provinciale du Hainaut composée d’un magistrat et de 15 médecins dont aucun n’est gynécologue : ce collège ne compte qu’une seule femme.
Les reproches sont les suivants :
- manque à l’éthique concernant la confraternité lorsqu’elle a reproché aux médecins de se cacher derrière les protocoles et refuser de soingner ;
- remise en question de l'intérêt du port du masque ;
- affirmation que tous les médicaments ont des effets secondaires ;
- l’immunité naturelle est bien meilleure que celle induite par un vaccin.
Me Diane Protat est de nouveau son avocate. Le Dr Laurence Kayser va rappeler le contexte particulier de sa prise de parole, à savoir une semaine après que la police a gazé, nassé, matraqué des manifestants pacifistes. Il permet de comprendre l’émotion dans laquelle elle se trouvait. Me Diane Protat plaide pour la liberté d’expression. Le Dr Kayser répète que les effets secondaires ne sont pas assez mis en lumière. Dr Laurence Kayser sort de cette audience avec un profonde conviction : « Nous sommes dans une idéologie. ».
En juin 2022, la sentence tombe. Elle est condamnée à une suspension d’exercice de 3 mois. Le Dr Laurence Kayser fait appel, elle peut continuer à exercer et demande à être entendue par le Conseil de l’Ordre national.
Son père vient de mourir, la souffrance est d’autant plus intense que la cause du décès vient très probablement de l’injection expérimentale. Devant les difficultés pour obtenir une autopsie afin de faire advenir la vérité, LeDr Laurence Kayser crée la fondation Robert Kayser qui a pour but de collecter des fonds afin de financer la recherche concernant les blessures causées par ces injections.
2ème Conseil
C’est ce 7 novembre à 15h que s’est tenue l'audience de l'appel, place de Jamblinne de Meux à Schaerbeek. Le collège est composé de 5 magistrats et de 5 médecins. Tous sont en âge de la retraite, il y a une femme et un gynécologue. Une centaine de personnes sont venues soutenir le Dr Kayser, seules 25 pourront assister à l’audience. Me Diane Protat est présente et a préparé l’audience avec un avocat belge. Le Dr Laurence Kayser appréhende ce moment : elle sait qu’il sera désagréable et stressant. Elle a conscience que le système est malade, malsain et qu’il va être très difficile de faire marche arrière dans ce système pervers. Elle a également la réminiscence de la convocation à l’Ordre des médecins provincial où les auditeurs avaient été particulièrement « odieux ».
Ici, elle sera accueillie avec bonhommie et sourires, sans hostilité. Le collège qui a constaté la foule venue en soutien semble à la fois inquiet et impressionné. Il se pourrait même qu’ils soient admiratifs.
L’audience est ouverte avec la lecture des faits reprochés et la sentence prononcée en juin 2022.
Le Dr Laurence Kayser va ensuite pouvoir argumenter durant 20 bonnes minutes.
Les gens n’ont pas été soignés, elle a prescrit et traité et aucun de ses patients n’a dû se rendre à l’hôpital ; elle était noyée sous les messages de demandes de soin, les femmes enceintes n’étaient plus suivies et les tests nasopharyngés étaient une véritable torture.
La pharmacovigilance est défaillante, le site de déclaration plante presque systématiquement. Les créations de collectifs tels que Verity France, « Où est mon cycle ? » (collectif de 20 0000 femmes), Collectif 200, etc., démontrent qu’il y a des effets secondaires, stérilité, problème de cycles, maladie neurodégénératives, acouphènes…
Elle pose sur la table la méta-analyse de la revue Cochrane (qui reprend 150 études) concernant les masques mais aussi la déclaration de Richard Horton du Lancet qui estimait à 1 sur 2 les études bidon.
Elle répond à l’accusation d’outrage en disant que si ses mots étaient forts c’est qu’ils étaient l’expression du contexte de répression et de son impérieux besoin de dire la vérité. Elle n’avait aucune intention d’outrager et voulait rassurer, pour ramener les médecins à leur serment d’Hippocrate, à leur vocation de soin.
Enfin, elle pose fermement le fait que les médecins ne doivent pas être des porte-paroles de l’industrie pharmaceutique.
Me Diane Protat va ensuite exposer les contrats concernant les vaccins, et confirme que le Dr Laurence Kayser avait raison, les vaccins ne servent à rien et leur promotion ne doit pas être faite. Elle défend la liberté d’expression, explique que le Dr Laurence Kayser, lorsqu’elle a pris la parole, était sous le coup de l’émotion et qu’il y avait de quoi. Elle rappelle un arrêt de la CEDH concernant les données de la science et de la légitimité des voix dissidentes à être entendues.
Dans l’avancée des débats, elle ressent une prise de conscience, le président et les médecins auront acquiescé plusieurs fois mais il lui semble que l’envie de prendre position n’est pas encore là. L’un d’entre eux tentera une reformulation sur les masques pour les enfants, afin de rejoindre l'avis du Dr Kayser.
Les conclusions arrivent et ne pas bondir relève de l’exploit.
Un médecin va conclure qu’il convient de se fier à la science, aux publications scientifiques et uniquement à cela. Il confirme que le vaccin a mis fin à la pandémie, qu’il ne s’est pas plaint d’avoir mal au bras durant une journée et qu’il conviendrait d’en faire autant quand on a un retard d’un jour dans ses règles ! Il rappelle que les femmes enceintes sont un groupe à risques.
Le Dr Laurence Kayser est atterrée par les aberrations médicales qui ont été prononcées comme le fait que les antibiotiques seraient inefficaces contre une infection virale alors que tout médecin sait qu’elles permettent d’éviter les surinfections. Elle est aussi profondément choquée et écœurée du non-respect des victimes dont les souffrances sont ici balayées en quelques mots. Elle rétorquera en indiquant que, oui les femmes enceintes sont à groupe à risques et ne doivent justement PAS recevoir une injection expérimentale. « C’est inacceptable » déclarera-t-elle. Elle conclura en disant que chacun, ici, a bien joué le rôle que cette pièce de théâtre lui assigne. Dans cette audience, elle a pu relever les douches écossaises bien connues dans le cadre d’un interrogatoire avec le bon et le méchant flic.
Le 16 janvier 2024, le Dr Laurence Kayser est fixée sur son sort. L'ordre des médecins national a validé la suspension de 3 mois ! Le Dr Laurence Kayser vient de recevoir une nouvelle convocation pour le mercredi 24 janvier à 18H30 devant la commission d'enquête de l'ordre du Hainaut (ordre provincial). Il est impossible de demander une autorisation de manifester dans un laps de temps si court. Était-ce stratégiquement fait exprès ??? pour éviter, comme pour les convocations passées, les nombreuses personnes venues en soutien au Dr Kayser ? Pour ceux qui voudraient la soutenir dans un rassemblement pacifique, le Dr Kayser vous donne rendez-vous le mercredi 24 janvier 2024 à 17H45 rue des Archers à Mons (7000).
Histoire de vie d'une femme pétillante
Son père, Robert Kayser est sculpteur-lithographe et sa mère, Marie-Claire Gouat est peintre-poétesse. Laurence Kayser est une enfant très timide, peu sûre d’elle qui grandit à Bruxelles, dans une famille bohème qui ne lui apportera pas le cadre parental nécessaire. Son père ne saura pas lui porter l’attention qu’elle attend, il est très (trop) exigeant et il minimise les efforts et le travail en exigeant toujours plus. Néanmoins, il lui communiquera le goût de l’effort, la pugnacité et la persévérance. Dès 3 ans, Laurence sait qu’elle veut faire médecine. Elle est insatiable à comprendre le vivant, comment se crée, se maintient, s’organise la vie et est en admiration devant ce miracle.
Elle va trouver dans ses études en médecine un ancrage rassurant, celui du réel dans la chaire. Elle s’imagine rejoindre « médecins sans frontières », aller au front, se trouver au cœur de la vie. Laurence a de l’énergie, de la passion dans ses engagements.
C’est lors d’un stage dans un service de neurologie où les patients sont victimes d’AVC ou de maladies neurodégénératives qu’elle va trouver sa voie. Elle se sent devenir neurasthénique dans ce service et lorsqu’elle interpelle le chef de service en lui demandant ce qu’il peut y avoir de plus gai, il lui répond : l’obstétrique ! Elle n’y avait pas pensé et décide d’explorer cette branche de la médecine.
Laurence est une femme débordante de vie, de joie, d’humanité, d’empathie. Elle trouvera dans cette branche de quoi exprimer toutes ces qualités. « Nous accompagnons nos patients lors de la puberté, on suit leurs amours, leur entrée dans la parentalité avec le miracle de l’enfantement jusqu’à la ménopause. C’est une branche où l’on donne peu de médicaments », se réjouit-elle. Elle savoure ces rencontres (consultations) où la personne (le patient) se livre, s'épanche, partage ses émotions, ses ressentis, dans l’intimité du cabinet médical et sous couvert du secret médical. Ce sont des moments de partage privilégiés qui nourrissent notre humanité. Laurence est une gynécologue compétente qui exerce avec son cœur.
Devenir mère pour une gynécologue c'est comment ? Elle plonge dans son animalité et vit un véritable feu d'artifice émotionnel. Elle vivra comme un handicap la contrainte de la technologie, de la position qu'on lui demande de prendre, le monitoring et ce contexte médical même s'il est limité au minimum. « J'avais conscience de ce poids de la technologie mais sans arriver à me rendre compte que j'aurais pu faire autrement. Nous sommes formatés et la position sur le dos par exemple qui est adoptée par convention sociale. J'étais à la fois la louve et le docteur qui analyse les choses.». Elle aura deux autres enfants et vivra plus librement ces enfantements. De son expérience, les femmes enceintes souffrent également de cette technologie de ces protocoles sans forcément en avoir conscience.
Le système ne correspond pas aux patients, il faut toujours que l’on se presse, que l’on fasse plus vite, notamment pour les accouchements. « J’ai toujours pris le temps, je n’étais pas assez « rentable » dans le système hospitalier. »
Depuis octobre 2022, je réfléchis sérieusement à quitter ce système. Je ne peux pas être en accord avec les laboratoires pharmaceutiques CONTRE la santé des gens.
Le médecin est un « outil privilégié » et indispensable pour rédiger des prescriptions, chimiques ou technologiques, pour appliquer des protocoles alors même que l’on sait qu’ils jouent avec les normes pour grossir les rangs de leurs clients (comme l’abaissement du taux de cholestérol). Les médecins sont réduits à cela, il n’y a plus de place pour l’empathie, l’écoute… J’ai tellement de regrets d’avoir participé à cela notamment en vaccinant des jeunes contre le HPV ou des femmes enceintes contre la coqueluche.
« J’en arrive à me dire que les gens doivent redevenir acteurs de leur santé, sans la déléguer entièrement à un médecin intégré à un système se santé. Un médecin ne sait pas forcément mieux ce qui est bon pour son patient. »
Une gynécologue dans la crise
La gynécologie occupe une place spéciale dans la crise sociétale que nous vivons. C’est l’intimité de chaque individu qui est attaquée. Sa spécialité est donc au centre de ce champs de bataille qu’est l’idéologie transgenre. C’est une « guerre » qui mutile.
Laurence Kayser connaît bien la chirurgie et les bloqueurs de puberté (utilisés pour l’endométriose) qui sont proposés aux enfants aujourd’hui et à qui l’on vend un changement de sexe possible. Alors que le plus grand nombre d’entre eux est en souffrance psychologique, dans le délicat passage dans l’adolescence et devraient être aidés par un psychologue. L’idéologie, tout comme une secte profite de ces moments de fragilité.
Elle dénonce l’horreur absolue que représentent cette chirurgie mutilante et l’utilisation de ces hormones sur des jeunes. Jamais cela n’a été utilisé sur des jeunes et encore moins sur de longues périodes. « Même dans le cadre du traitement de l’endométriose, je reste très vigilante aux effets secondaires et les prescriptions ne dépassent pas 6 mois. »
Nous savons que des pays sont revenus en arrière et interdisent ces pratiques.
Ainsi, Laurence Kayser est vice-présidente de l’association ONEST (Virginie de Araujo Recchia présidente et Ariane Bilheran vice-présidente).
« Je suis convaincue que je ne suis pas là par hasard, je suis à ma juste place pour ce quelque chose qui nous dépasse ».
« Il me semble que nous devons éveiller les individus à se réconcilier avec eux-mêmes, à retrouver le sens de la vie qui ne se trouve pas dans le souffrir, le travail, les antidépresseurs, l’alcool, l’abandon de nos enfants dans les écoles…) mais dans notre magnifique humanité. »
Laurence Kayser, l’artiste.
Dans son enfance, imprégnée par la vie d’artistes, elle s’initie au violon, au chant classique et monte sur les planches avec une revue artistique (Aménophis). Adolescente, elle reste discrète et dévore les livres et les grands auteurs. Elle obtiendra le prix de la dissertation en fin d’humanités.
Ce n’est que bien plus tard qu’elle va écrire un premier roman pour lequel son père la gratifiera d’un « c’est pas mal ». Dans le langage paternel, c’est une reconnaissance, celle qu’elle avait attendu pour obtenir l’attention de son père. Elle rencontre aussi des gens magnifiques, qui aiment ce qu’elle écrit. « J’étais appréciée dans mon métier de gynécologue évidemment mais c’était mon métier. Dans l’écriture, c’est moi que l’on apprécie. »
Cela m’a permis d’être moins dans l’attente d’une reconnaissance. J’ai pu exprimer à mon père que sa déception pour ce qui me concernait lui appartenait. Je me suis libérée de ce poids et je me suis dit : « tu aimes écrire, ça te fait du bien alors fais le ! »
Je m’étais demandée si une part de moi ne cherchait pas la notoriété dans mes prises de paroles « résistantes » mais j’ai su que ce n’était pas le cas. Je suis centrée sur mes valeurs, je me sens alignée. J’ai été très étonnée d’être l’invitée d’honneur au salon « nourrir son enfant intérieur », et pourtant, j’ai l’intime conviction d’y avoir ma place.
Ce premier roman, Morganza, peut être vu comme prémonitoire. Le roman retrace la croisade de l’héroïne, Morganza, qui doit plonger dans le secret des origines, avant le cataclysme, avant que la civilisation ne disparaisse. Ce roman est envoûtant, il vous emporte, avec une fraîcheur pétillante, un langage imagé et poétique, dans un monde féérique. Un parcours initiatique avec des obstacles, des batailles épiques, de la passion, des paysages de toute beauté, une ironie mordante. C’est une ode à la vie, une quête de sa raison d’être.