8 janvier 2024
Reportage

Sébastien Barthel devant l'Ordre des infirmiers.

Ce lundi 8 janvier 2024 au matin, Sébastien Barthel, infirmier, était convoqué pour la deuxième fois à Colmar devant l'Ordre des infirmiers. (Il ne s'était pas rendu à la première convocation datant du mois de décembre). Le motif invoqué était une question d'éthique sans plus de précision. Il était assisté par une déléguée du  Syndicat Liberté Santé.

Une quarantaine de personnes étaient présentes pour le soutenir. Plusieurs pancartes donnaient le ton en quelques mots . « Courage, honneur et consentement éclairé ». Ce soutien était important, a été remarqué, et semble avoir « dérangé », au sens de mettre mal à l'aise. Il en a été de même concernant les courriels de soutien qui avaient été préalablement envoyés. Des représentants de plusieurs collectifs étaient présents pour soutenir Sébastien Barthel : Réaction19 - Le collectif des loups de le liberté d'Haguenau - Les Citoyens libres du 67 - Ensemble pour les Libertés (parti de Martine Wonner) et le Syndicat Liberté Santé.

 

 

 

Seule la déléguée a pu être présente aux côtés de Sébastien Barthel à l'audience, qui aura duré un peu plus d'une heure.

À la sortie de l'audience, une salle avait été mise à disposition afin qu'un compte-rendu puisse être fait aux personnes du groupe de soutien.

L'audience s'est tenue face à 7 représentants de l'Ordre des infirmiers. L'ambiance était celle d'une salle de tribunal.

En premier grief, il a été reproché à Sébastien Barthel de ne pas être à jour de sa cotisation à l'Ordre, cotisation qui est obligatoire. Le deuxième grief tenait en une accusation d'avoir incité des patients à refuser la vaccination Covid. Sébastien Barthel a nié, a signifié son respect de la déontologie et a précisé qu'il avait demandé des informations sur le vaccin Covid au médecin du centre. Ce dernier s'était refusé à les lui donner. Sébastien avait perdu son emploi suite au refus d'injecter les résidents du centre. Il était dans son droit puisque le code de déontologie le lui permet.

La déléguée aura dû demander à l'une des accusatrices de bien vouloir « changer de ton », cette dernière témoignant beaucoup de mépris et d'agressivité. « Elle faisait peur », confiera la déléguée.

Sébastien Barthel se dit confiant et espère la fin de cette affaire après acquittement de sa cotisation.

Chacune des personnes présentes avait à cœur de défendre les droits de Sébastien Barthel et par voie de conséquence le droit au consentement libre et éclairé et les libertés de chacun.

Un grand merci à Françoise, reporter citoyenne qui se trouvait sur place ce matin.


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